La famille qu’on se choisit

Y’a l’ami d’enfance, que tu ne vois quasiment jamais, mais dès que tu le retrouves, c’est comme si tu ne l’avais jamais quitté.

Y’a l’ami ponctuel, celui qui vit à fond des aventures extraordinaires avec toi, et qui repart aussi vite qu’il était arrivé.

Y’a l’ami de galère, le pote qui était là quand t’étais au fond du seau, et qui est devenu un super ami depuis.

Y’a la bande de copains, ceux qui te manquent parce que tu les vois pas assez à ton goût, avec qui tu fais les 400 coups.

Y’a les meilleurs amis. Ceux pour qui c’est limite de l’amour tellement ils comptent pour toi. Ceux sans qui tu pourrais pas être entier.

Y’a LA meilleure amie. Celle qui fait carrément partie de toi. Que t’appelles 112 heures par mois, à qui tu as toujours un truc à dire.

Y’a l’amie de ton conjoint que tu adoptes et qui devient aussi ton amie à toi.

Y’a les amis dans la famille. Les frères, les soeurs, les cousins avec qui c’est tellement fusionnel que ce n’est pas que de la famille.

Y’a l’ami qui vient d’arriver dans ta vie, et qui prennent déjà une place considérable. Celui pour lequel tu te dis « purée mais pourquoi j’t’ai pas rencontré avant »

Et Y’a l’ami confident. L’ami avec lequel on se sent vivant. Qui nous manque constamment. Celui qu’on finit par épouser.

 

J’ai tellement été habituée à dire « j’ai pas d’amis » pendant ma scolarité qu’aujourd’hui, parfois, j’oublie à quel point je suis gâtée à ce niveau.

Mes amis, ma vie.