Mes tripes me dictent ma conduite.
Dans le combat cœur versus raison, en tout cas chez moi, le cœur l’emporte toujours. Bien sûr, je passe des jours, des semaines, à peser le pour et le contre, mais j’en arrive toujours à la même conclusion : si je suis frustrée, si je ne suis pas épanouie, je ne serai pas heureuse. Et, bien entendu, ce n’est jamais ma conscience qui me dit ce qui est bon de faire ou non. C’est le muscle battant au creux de ma poitrine.
Cette mise en opposition entre « ce que je veux faire » et « ce que je dois faire » m’arrive assez régulièrement, et pour tout. Dans ma vie professionnelle, comme personnelle.
J’ai tendance à culpabiliser. Oui, écouter son coeur c’est forcément plaisant, mais c’est rarement le bon choix. Jamais le raisonnable, en tout cas. Alors je m’autoflagelle et m’en veux, mais ça ne change pas grand chose, ce n’est pas pour autant que je vais plus écouter ma tête !
En tout cas, une des raisons pour lesquelles je n’ai ni culpabilisé, ni voulu écouter qui que ce soit, c’est lorsque j’ai voulu mon deuxième bébé.
On peut ne pas en avoir, en avoir déjà un, deux, trois, ça ne change rien. Si on a envie d’un enfant, rien ne pourra nous enlever cette idée de la tête. Parce que rien n’est plus déraisonnable que ce que nous ordonne nos tripes.
Au chômage ? En études ? Dans un appart ? Déjà nombreux ? Pas de chambre ? Des animaux ? Ensemble depuis trop peu de temps ? Pas beaucoup de moyens ?
Qu’à cela ne tienne.
ça peut passer pour un caprice, j’m’en carre un peu le pâté de foie. Au fond de moi, je le sais, ce n’est pas une chouinerie de gamine gâtée, c’est un besoin, une nécessité. C’est viscéral.
Il y aura toujours des personnes qui pensent partir d’un bon sentiment pour te poser des questions stupides en rapport avec cette envie, mais il faut tenter de ne pas en tenir compte (bien que ce soit difficile pour la plupart d’entre nous.) Et encore, je ne parle pas du désir d’enfant sans réussir à le faire…. Ce sera un autre sujet !
L’entourage (voire les inconnus mais bon en général tu n’abordes pas ce sujet à l’arrêt de bus) ne pensent jamais mal faire avec leurs questions/conseils à la noix… Mais entre le fait que ce soit irritant, vexant ou même carrément blessant, certains devraient parfois s’abstenir.
La seule personne qui a le droit de juger mon envie d’enfant, ma grossesse désirée ou non, c’est mon compagnon. Pour le reste… Y’a mastercard. On s’en tamponne. Vous ne serez jamais en harmonie avec vous-même si vous écoutez plus votre prochain que vous. Qu’il s’agisse de faire un enfant, de son éducation, d’une envie de bouffer du poulet ou de se réorienter, céder à ses envies c’est sain. S’écouter réfléchir aussi, mais dans certains cas, trop réfléchir nous fait passer à côté de l’essentiel. (T’imagines ? Ton poulet en promo ? Disparu !)
Mieux vaut faire un enfant parce que c’est viscéral, plutôt que d’en faire un parce que tu viens de te marier et que la société te dicte que c’est l’heure.
Un enfant désiré, qui naît dans l’amour, sera forcément un enfant équilibré.
Je ne suis pas un bon exemple, je fais passer mes désirs avant la raison. Mais je n’y peux rien, je fonctionne à l’instinct, j’écoute mon ventre. Et je ne regrette rien. Mais si tu as envie d’un enfant, rien ni personne ne devrait t’empêcher d’en avoir un, parce que, sache-le, Il n’y a jamais de situation idéale.
<3 (moi non plus je n'ai pas de mots)
normal. 🙂 <3
Tellement bien dit ^_^
Et quand on fait le choix de différer une envie bébé de quelques années, il faut aussi que ce soit un choix pris pour soi et non en fonction des diktats d’une société normative à outrance qui décide pour toi de : où, quand, comment, avec quel écart, etc…
exactement !! (et combien aussi ^^)
exactement !! (et combien aussi ^^)
Tellement vrai!!