Depuis quelques années, je tends les bras à l’optimisme. J’ai arrêté de me fixer sur le mauvais, je me concentre sur le positif.
A force de me pousser à cet exercice, c’est devenu une vraie philosophie de vie. Je fais partie de ces personnes insupportables qui vont toujours te trouver du bon alors que tu décris une situation qui te rend folle ou malheureuse.
Un jour, alors que je regardais un anime japonais qui n’a rien à voir avec le sujet de cet article (Hellsing, pour les curieux), j’ai entendu une phrase qui m’a donné envie d’embrasser le personnage qui l’a citée. Je ne vais pas la mettre entre guillemets car je risque de l’écorcher mais dans l’idée, il disait que, malgré les expériences négatives que tu subissais, il y avait du bon à en tirer. Une leçon à apprendre. Un nouveau but. Une prise de conscience. Et qu’il ne fallait pas se laisser abattre, tant que cette once d’optimisme ne s’était pas manifestée. Il sous entendait que, même dans la pire des horreurs, il y avait forcement un message derrière. Une lueur de bon dans le mauvais.
Des petites loses, il m’en arrive quasiment quotidiennement. Mais je ne m’étends pas dessus. ça demande beaucoup plus d’énergie de se plaindre. D’être mal. C’est physiquement éprouvant ! Alors qu’il est si simple de tenter de passer au-dessus ou de trouver ce qui vous rend plus fort en survivant à cette expérience.
Quand on a un enfant, on apprend à beaucoup relativiser. Faire la tête à son conjoint parce qu’il n’a pas fait la vaisselle paraît superficiel. Appeler sa meilleure amie en pleurs parce que la fille qu’on n’aime pas avait la même robe que nous à la soirée de la veille n’est même plus envisageable. Râler parce qu’on n’a pas eu le temps de s’épiler les jambes n’est même plus une raison valable. Avoir un bébé m’a changée, Lardon a fait de moi une femme beaucoup moins pessimiste.
En revanche, lorsque vous vous trouvez confrontés à un réel problème, une réelle douleur, quelque chose qui va au-delà de « punaise ma banque me réponds pas » ou « je me suis fait bousculer par un passant dans la rue », c’est une philosophie plus difficile à appliquer. Face à un décès, un gros problème financier ou autre.
Mais, je vous promets, il y a toujours quelque part du positif à en tirer. Vous pouvez mettre des années à le voir, mais, courage, vous y arriverez.
Si vous êtes papa ou maman (même grand-parent), et que vous vivez quelque chose d’extrêmement difficile à traverser, si vous vous sentez sombrer, regardez vos (petits) enfants. Ce sont des extraits de bonheur pur. Des concentrés de joie, de sourire, de spontanéité. C’est de l’amour, du vrai, de l’intemporel, de l’universel. Pour eux, on peut penser au bon. On peut réussir à se dépasser, et voir le positif dans le négatif.
C’est tellement ça <3
Je me souviendrais toujours de ce moment à un enterrement où, les larmes ont séché dès que les petites dernières de la famille ont fait leur entrée. C'est à elles que tout le monde s'est accroché. A ces petits bout d'avenir, de jeunesse et de vie.
Très vrai!
Et je pense que l’on devrait tous en faire notre philosophie 🙂
Comme toujours quand je lit tes articles j’ai juste envie de dire: tellement vrai!!
<3 oui c'est une belle philosophie.. Plus difficile à appliquer qu'à écrire !