Voilà voilà. Lardon, 3 ans, 1 mois et 3 jours, vient de sortir son premier gros mot, alors que je faisais maladroitement tomber un DVD de Dora l’Exploratrice sur le sol.
« p*tain! »
O.O
ça vient pas du ciel, c’est clair, si y’en a une qui peste et jure sans arrêt (en plus j’me fais l’effet d’un éléphant dans une cabine téléphonique où que je sois! y’a pas assez de place pour mes hanches, mes tibias, et le reste du monde !) c’est bien moi…
Ma réaction a été de plaquer mes mains contre ma bouche pour planquer un rire nerveux, de croiser le regard de mon mari qui voulait dire « ça allait bien finir par arriver madame la charretière » et de regarder avec de grands yeux mon petit garçon en attente d’une réaction quelconque.
Je me suis agenouillée, pour être à sa hauteur (et en profiter pour ramasser ce pu…lulant de DVD !) et je lui ai expliqué que c’était un mauvais mot, que je l’avais probablement (lol!) dit devant lui et que j’étais désolée, qu’il valait mieux dire « oups! » « zut! » ou encore « c’est pas graaaaave » et ramasser, plutôt que d’employer des mots pas jolis comme ça.
J’admets que c’est difficile, une fois confrontée à ce « problème » de réagir correctement. Déjà parce qu’après tout, on est tous plus ou moins vulgaires, mais aussi parce qu’il faut le bon dosage pour être ni laxiste, ni le braquer (si c’est interdit c’est encore plus rigolo!) Quant à moi, les P*tain ponctualisent mes phrases. C’est rare que j’en sorte pas un pour annoncer un début d’histoire. « P*tain j’t’ai pas raconté? » ou pour commenter une histoire drôle « hahah P*tain t’es c*n! » une histoire bouleversante « ho P*taiiiiin ! » ou encore une histoire stressante « P*tain comment t’as fait? »
Bref, comme vous pouvez le constater, c’est un mot qui est fort employé dans mon langage.
Et quand c’est pas en français.. C’est en anglais. Je serai pas choquée de l’entendre me sortir un F*ck la prochaine fois….
Avec une maman archi vulgaire (qui fait des efforts depuis quelques années mais apparemment ça ne suffit pas, et qui possède une « boîte à wesh » dans laquelle elle met de l’argent à chaque fois qu’elle « parle comme une racaille » j’vous raconte pas l’ambiance à la maison), c’est quand même un peu paradoxal de demander à son fils d’être poli. Alors il n’y a qu’une seule solution : arrêter de dire des gros mots. P*tain, ça va être une partie de plaisir. (ça commence mal.)
Me voilà donc partie dans un nouveau challenge… Celui de laver ma bouche au savon anti-gros-mots pendant assez longtemps pour perdre cette mauvaise habitude, qui n’est ni séduisante, ni appréciable, ni signe d’intelligence et de maturité. En espérant ne pas entendre une autre fois le Lardon prononcer ce mot qui, dans sa bouche, est vraiment très très vilain. ça m’a vaccinée, au moins.
Gonna be hard, bitches ! (ça va être dur, mes biches!)
J aurais pu écrire cet article . .. 🙂 tellement moi ça mais apparemment ça n a marché que lorsque tu étais petite 🙂
Si ca a marché j’ai dit mon 1er gros mot à 7 ans (t’es con à Charles Henri quand j’me suis cassé le bras) xD
C’est juste que je me suis rattrapée xD
Ici on a le même soucis mais avec le Papa. Il faut dire que quand on est né dans les Bouches-du-Rhône on est livré d’office avec le « p*tain » dans la bouche !
J’ai lu un article sur le blog de La reine de l’iode, où elle disait qu’elle avait plus ou moins arrêté d’en dire mais que dans la voiture elle n’y arrivait pas. Du coup elle a dit à ses filles, on a le droit d’en dire mais QUE dans la voiture. J’ai trouvé l’idée pas mal.
Haha tu m’as fait rire ! Jumelle de « Je suis une princesse bordel » ! 🙂 Je vais galérer (sa mère) quand ce sera mon tour ^^
j’ai un peu pensé à toi 😀