Ce qui fait qu’il est unique

Bébé Champignon est un petit garçon qui a déjà un grand frère. Un petit garçon, j’en avais déjà eu un alors, de l’extérieur, les gens trouvent que c’est moins marrant d’en avoir un autre, ça aurait été plus intéressant d’avoir une fille. Ça, c’est ce que j’entends quand je dis que j’ai 2 garçons. Oui mais voilà. Ils ne se ressemblent pas.

Certes, quand on les regarde, on se doute qu’il y a des gènes communs. Et sans entrer dans la comparaison de la motricité, la parole, ou l’évolution en général, il y a quelques points qui rendent mon petit deuxième unique.

1- Il est surexpressif

Ses sourcils froncés qui questionnent le monde, ses yeux qui sourient, son air de petit bonhomme qui analyse tout et tente de comprendre. Il n’est pas dans l »émerveillement, il est dans la perception. Il me fascine. Le monde le fascine, mais pas de la même manière qu’il fascine son frère. On croirait qu’il essaie d’en saisir le fonctionnement avant de s’élancer.

2- Il est persévérant

Mon Champi me rend dingue quand je vois à quel point il veut réussir les choses. A partir du moment où il comprend qu’il y a moyen de réaliser une prouesse, il ne s’arrête pas de l’effectuer en boucle jusqu’à une parfaite maîtrise. C’est impressionnant, et ça rend fier, il faut l’avouer.

3- Il est blond !

Qui l’aurait cru ! la magie de la génétique, n’est-ce pas. Après un garçon plutôt foncé, aux yeux en forme de goutte d’eau, un profil de bébé du monde entier, j’ai fait un blond aux grands yeux bleus. Rien à voir avec la choucroute ! J’adore !

4- C’est un bébé Hulk

Niveau gabarit, monsieur pète les courbes. Alors que je m’inquiétais les premières années pour Grand Lardon l’allumette fumée, voilà que mon petit champi me dit dans sa croissance « tu ne t’inquiéteras pas deux fois »

5- Mon monsieur Bonheur

Bien que ses expressions donnent l’impression que Champi a tendance à tirer la tronche H24, il n’en est rien. C’est un enfant plus que souriant. Son regard en dit long. Il aime la vie, il nous aime, et il idolâtre son grand frère. C’est un pur bonheur de l’avoir pour fils, il nous permet de nous féliciter quotidiennement, de remercier la vie de ce qu’elle nous apporte.

Mon fils aîné m’a créée comme mère. Mon bébé Champi m’ancre dans mes certitudes. Il m’aide à être fière de moi, de nous, à être heureuse au quotidien. Parfois je sors de mon corps, je regarde ma famille d’un point de vue en hauteur, un point de vue d’ensemble qui me permet d’apprécier pleinement la belle union que nous formons. Je suis fière. Je suis comblée. Et c’est grâce à mon petit garçon numéro 2, celui qui a fini un tout. Mon petit garçon unique. Comme j’ai hâte de voir à quel point tu nous ressembles et nous es différent au fil des années.

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Petit texte ajouté, que j’ai écrit sur instagram, mais dont j’ai envie de garder une trace ici (mars 2017)

« Quand je suis tombée enceinte de toi, je m’étais promis de ne jamais faire de différence. De t’aimer aussi intensément que ton frère. De t’aider à trouver ta place dans notre famille, tout faire pour que toi, qui a la même place que moi dans la fratrie, tu ne te sentes pas de trop. Que tu ne te sentes pas moins aimé, moins digne d’amour.
La vérité, c’est qu’il est impossible de quantifier l’amour qu’une mère porte à ses enfants. C’est puissant. C’est violent. C’est bouleversant. C’est intense.
Tu es mon deuxième garçon, mais l’amour que je ressens pour toi n’a rien à voir avec celui que je ressens pour ton frère. Sur une échelle de comparaison, aussi précise qu’elle serait, le curseur « fils aîné » et « fils cadet » serait précisément au même niveau. Pourtant, c’est si différent.
Je ne sais pas si tu ne souffriras pas de marcher dans les pas de ton frère, qui s’avère être aussi talentueux que ma propre soeur aînée sa marraine, mais je te souhaite le même amour qui me lie à elle, et je ferai tout pour que tu grandisses serein car sois sûr, mon fils, que je t’aime plus qu’un aller-retour en tardis sur la Lune. »