Mes vacances au 50 mm

Cet été, nous sommes partis une semaine à l’île d’Yeu. Je n’y avais jamais mis les pieds, bien que mes grands-parents de coeur y vivent.
Pour s’alléger un peu du voyage (oui, parce que partir avec 2 enfants pas très vieux, ça fait déménager à chaque fois), nous avions décidé de ne pas prendre l’ensemble de notre matériel photo (oui, ça a l’air bête, mais c’est un grand pas pour moi ! Et en + c’est pas léger ces machins-là!). Papa Kao m’a donc demandé de choisir UN objectif. Un seul. Je n’ai pas pesé longtemps le pour et le contre (même si le téléobjectif aurait pu être chouette, ou que le 24-105 offrait une possibilité de pouvoir varier entre gros plan et plan large) mais j’ai décidé de prendre mon petit chouchou : le 50 mm f:1/4

Je ne vais pas discuter de la qualité de mon matériel parce que ça peut ne pas vous intéresser, mais en tous les cas, c’était un bon exercice. C’était à moi de tourner autour de mes sujets, de ce que je voulais ressortir de mon image. J’étais poussée à réfléchir à la composition en étant « bloquée » à la focale fixe, et j’ai adoré ça. J’ai un peu pris ça comme un challenge (oui, je sais, ma vie est une succession de défis! Que voulez-vous, c’est mon truc!)

A l’issue de ces vacances, je suis plutôt satisfaite de mes quelques photos, même si, on ne me refera pas, je ne suis pas reporter de voyage et que les paysages ce n’est pas ma specialité. Donc j’ai plus photographié des tranches de vie de vacances de ma famille que des jolies côtes islaises.

Se créer des défis, pour tout, n’importe quoi, c’est aussi vivre en décidant d’être acteur, et non spectateur. Le quotidien peut s’avérer lassant, passif. Je ne laisserai pas ma vie passer sans moi, alors je prends les rênes et je me crée constamment des challenges. Des petits, comme celui-ci, ou des gros. Je vous en parlerai bientôt (j’espère!) .
C’est comme ça que je vibre. C’est comme ça que je me sens vivante.