Tous les ans, avant la rentrée, je passe ma phase de remise en question. Une sorte de regard en arrière sur l’année passée. Habituellement, je suis plutôt du genre à relever le positif de mes journées, de mes moments. Mais dans cette remise en question annuelle, je me focalise sur mes échecs.
Je sais bien que c’est une mauvaise chose, et qu’au fond, ça ne fait pas avancer le schmilblik. Mais c’est une sorte de passade obligatoire (pour le moment, qui sait, peut-être que je m’en affranchirai plus tard! En grandissant. Quand je serai adulte.) Peut-être est-ce ce qui me permet de voir la vie en orange le reste du temps ! Mais lors de cette passade, toutes les tempêtes se déchaînent, plus aucune once de bonheur n’entre de façon spontanée. Tout est détaillé, déchiqueté, passé sous rayon X de la négativité. Je me force à trouver du positif pour ne pas sombrer. Et puis, une fois que j’ai touché le fond moralement, et que je n’ai pas de pelle pour creuser plus profondément, je me rends à l’évidence, je me mets un coup de pied aux fesses et je remonte.
Se laisser couler, c’est super facile. Il suffit d’arrêter de respirer. D’écouter tout ce qui d’habitude ne nous touche pas. Il suffit de centrer son attention sur ce qui fait qu’on est vraiment nulle comparé aux autres (et God ! y’a paquet de raisons). C’est toujours un exercice plus simple que de mettre en route ses méninges pour trouver nos forces, nos qualités, nos réussites.
Chaque année, j’ai un coup de blues. Ce regard en arrière ne m’apporte pas satisfaction parce que je suis perfectionniste (et, je dois l’avouer, un peu ambitieuse aussi.) Cette année a un goût amer à cause de choix que j’ai dû faire. Il faut que je regarde sur le long terme puisque je sais que ça va n’apporter que du positif au final ! Mais rien à faire, entre juillet et août, je suis morose (et de très mauvaise foi, il ne faut pas chercher à me raisonner, c’est inutile ! )
Alors, j’écris. Beaucoup. Je me recentre sur l’essentiel. Et après avoir dressé la liste de tous mes ratés, je déchire la page, je la mets au fond d’un tiroir (si d’aventure j’avais besoin d’y jeter un œil afin de me rappeler mes batailles). Je taille mon crayon de papier. J’entame cette nouvelle feuille blanche laissée derrière l’encrée de négatif. Et je commence à lister.
La saison septembre 2014 – Août 2015
– J’me suis croûtée sur le ventre, enceinte de 7 mois, mais mon bébé n’a rien eu
– J’ai été témoin à un merveilleux mariage (et j’ai pu y aller malgré tout!)
– J’ai fêté les 30 ans de mon amoureux, et ai fait un super beau gâteau avec mes copines
– On m’a organisé une babyshower fabuleuse
– Mon petit Champi est né
– Les fêtes de fin d’année ont été sous le signe de la famille
– J’ai fait énormément de shootings (couple, grossesse, bébé, mariages)
– Je me suis lancée dans un projet à long terme
– J’ai organisé la babyshower de ma soeur
– J’ai commencé une dizaine de petits projets qui me tiennent à cœur
– J’ai eu une voiture familiale
– J’ai fait de belles rencontres, passé du temps entre amis
– J’ai fêté les 50 ans de mon papa et je lui ai offert une guitalélé
– Je suis tombée amoureuse des enfants de mes amis
– Je suis allée à l’expo Harry Potter avec mon fils qui semblait presque plus fan que moi
– J’ai bidouillé, beaucoup. Pour Lardon, avec Lardon, pour Champi, et aussi un peu pour moi
– J’me suis découvert une petite passion bijoux
– Je suis devenue tata (et marraine)
– J’ai fêté les 3 ans de mon petit garçon
– J’ai fêté nos 2 ans de mariage, nos 6 ans de couple
– J’ai regardé mes fils devenir de plus en plus complices
– J’ai accueilli ma meilleure amie pour dix jours, pour la première fois en 10 ans
– Je suis partie une semaine en vacances en famille et ai profité le reste des vacances de mon mari et de mes enfants
– Je me suis mise au sport
– J’ai passé toute la saison avec mes petits, à les voir grandir (et ça, ça n’a aucun prix)
Je me suis délectée d’un plaisir par jour, et plus parfois. Je ne me suis jamais laissée aller à me dire « pas de bonheur aujourd’hui » parce que c’est impossible de ne pas être heureux avec la vie que je mène. Alors, casse-toi monsieur le coup de mou. T’as pas ta place ici. Ma vie est trop belle pour que toi (et tes redondantes raisons) vous me brisiez le moral.
J’ai des projets ! J’ai la volonté ! J’ai ma famille qui me soutient. Et je t’attends au tournant l’an prochain.
Cette photo dégage un énorme potentiel de bonheur.
Tu as , dis-tu une période de blues à cette période de l’année.Heureusement qu’il y a tes trois hommes, autrement dit la jolie petite famille que tu as construite. J’admire ta vitalité et le bonheur que tu répands autour de toi.
Je t’aime ma chère belle-fille. Et merci pour toutes les photos qui me font tant plaisir et me permettent de voir grandir, évoluer mes petit-fils si merveilleux.
Je vous aime aussi ma chère belle-mère ! <3
Joli texte qui a embué mes yeux . Je t aime tu es geniale et tu me le prouves tous les jours ?
Je t’aime aussi ma moune <3
Moi aussi j’ai les yeux tout embués <3
Casse-toi coup de mou ! Que je puisse voir à nouveau ma sœur rayonner <3
vous lire, je me vois…chaque année à la même période se sont les mêmes remises en question…les échecs…pourtant plein de raison d’être heureuse…
Je crois que c’est le lot quotidien de toutes… Quelque part, c’est bon de se remettre en question, mais seulement si on en tire le positif et de l’énergie pour tout fracasser l’année suivante !!
Courage !