Prendre trop à coeur l’avis des gens, c’est usant.
Que ce soit dans les moments importants, les moments inutiles, voire les moments qui ne concernent que soi, certaines personnes (dont moi) ont un besoin d’approbation maladif.
Le pire, c’est que ça ne concerne pas que ceux qu’on aimerait rendre fiers, mais aussi le premier inconnu qui passe et se permet de faire une remarque.
C’est enrichissant d’avoir l’avis de personnes. Même quand on ne le demande pas. Ca crée le dialogue, ça permet d’échanger. Entre personnes civilisées. Parfois moins. C’est là que ça touche le plus. Quand l’homme ou la femme en face se blesse, ou nous blesse. Quand la mauvaise foi et la fierté prennent le dessus.
On n’aime pas être jugé, c’est humain. Et, il faut être honnête, J’admets envier les personnes qui ne se sentent pas concernées ! ça doit être si apaisant ! Le souci, c’est que, même si sur le coup on ne relève pas, nous les assoiffé(e)s de reconnaissance, on cogite à froid et ce n’est pas forcément bon.
Mais voilà. Il est temps. Il faut changer. Est-ce réalisable ? Est-ce un défaut propre à notre caractère?
Peut-être qu’il faut grandir, sûrement faut-il avoir plus confiance en soi. Ce qui est certain, c’est que c’est fatiguant de n’avoir que de mauvaises priorités dans sa vie parce que ce sont celles des autres. Fatiguant de ne pas assumer totalement ce que l’on est de peur d’être repoussé.
Quelques tips pour s’encourager !
S’éloigner des personnes nocives
Sincèrement, ceux qui jugent la vie des autres et qui tournent le dos sous prétexte tout trouvé, c’est que ces personnes n’ont pas une réelle affection pour nous. Et, quand bien même elles seraient attachées à nous, leur besoin de contrôle et/ou d’envie/de jalousie est souvent plus fort. Ce sont donc des personnes toxiques, je vous conseille ardemment de lâcher du lest. Je vous envoie pour ceci vers l’article de BlogDuDimanche avec sa petite liste intégrée « Comment reconnaître une personne toxique dans son entourage (et y survivre) »
S’émanciper du ressenti d’autrui
Arrêter de penser à ce que peut penser les autres peut être salutaire.
Au lieu de se dire « je ne peux pas faire ceci car untel va penser cela », assumer en se disant « j’ai envie de le faire donc je le fais » ou bien trouver la véritable excuse qui nous empêche de le faire. La raison ne peut pas être l’avis des autres.
Bien entendu, tout est relatif. N’allez pas vous dire « j’ai envie d’assassiner la collègue de mon mari, on s’en carre le pâté de foie de ce que pensent les autres ». Restons décents.
Prendre en compte l’opinion des gens peut-être bénéfique, bien entendu, il ne s’agit pas de repousser tout conseil, mais plutôt de se laisser une chance de faire ce que l’on souhaite réellement sans se préoccuper de la façon dont ça pourrait être perçu. Ça ne veut pas dire fermer d’office la porte à toute idée vraisemblable que l’on pourrait proposer, seulement il faudrait que ce soit moins douloureux de dire « non ça ne m’intéresse pas » ou de répondre « moi je ne vois pas ça comme ça et je l’assume ». Parce que se dire « tiens, Jean-Jacques est contre le portage, il va falloir que j’arrête », finalement, qu’en tirons-nous ?
* On arrête de porter : on en souffre (ou du moins on se sent frustré de ne plus le faire si cela nous plaisait)
* Jean-Jacques n’a même pas remarqué qu’on avait arrêté.
* Jean-Jacques a décidé de s’en prendre aux pleurs du soir.
Ce que j’essaie de dire, c’est qu’une personne qui juge les choix d’une autre, c’est une personne que l’on doit certes entendre mais pas nécessairement écouter aveuglément.
En se basant sur l’avis des autres pour construire sa propre vie, on devient « quelqu’un qui plaît » et non pas « qui l’on est ». C’est rester coincé dans une position qui n’est pas la sienne, parce que l’autre trouve ça chouette. Mais pour combien de temps ? Cet autre est-il si important ?
Assumer ses choix
Après tout, personne ne peut décider notre vie pour nous et si nos choix semblent mauvais de l’extérieur, du moment que nous sommes en adéquation avec nos principes, en accord avec nos choix, ça ne peut pas vraiment être les mauvaises décisions.
Il faut savoir que l’autre attend de nous que l’on soit tel qu’il aime. Chose qui ne peut pas arriver, puisqu’on n’est pas lui (et même lui n’est généralement pas tel qu’il aime!) alors c’est nécessairement la porte ouverte au jugement.
Et au pire si on nous juge? On ne va pas non plus nous renier. Que ce soit un ami, un membre de la famille, les autres ont le droit d’être en désaccord, d’avoir des principes différents, ça ne fait pas de toi ou d’eux des personnes qui ne comprennent rien à la vie. Qui font des sottises au quotidien. Qui vont avoir des soucis à l’adolescence (quoiqu’on est tous dans le même bateau sur ce coup-là!). On a juste des façons de vivre, de choisir des priorités différentes, c’est ce qui fait aussi la richesse des échanges.
Le véritable problème c’est que souvent, nous les assoiffés de reconnaissance, on fait des choix en fonction de ce que l’opinion publique nous dicte et on le vit mal parce que ce ne sont pas réellement nos envies, nos besoins, notre essence.
Se créer soi-même des barrières sous couverture d’autres, ne pas assumer ses envies (que l’on considère inconscientes, irresponsables, jugeables ou parfois juste stupides), essayer de rentrer dans le rang parce que c’est ça la vraie vie : c’est nocif. Ce n’est pas vivre. Mais c’est parce que l’on n’a pas encore compris: On ne peut pas entrer dans le rang.
Je suis différente. Tu es unique. Nous devons l’assumer.
Et nous devrions nous rappeler qu’en théorie, le bonheur des uns est supposé faire le bonheur des autres !
Les autres, ces vilains garnements
On est tous l’autre de quelqu’un. (wouw, philosophique.)
On s’est tous déjà retrouvé à juger quelqu’un (quoi non ? Tu mens!), c’est propre à l’être humain. Juger, c’est inné. Surtout chez les femmes. Parce que juger, c’est facile, ça permet de ne pas mettre la lumière sur ses propres défauts, et de tourner le projecteur vers les faiblesses des autres.
C’est horrible, dit comme ça, mais c’est ça.
Et souvent, le jugement, c’est de l’envie dissimulée. Ou une totale incompréhension de l’évènement.
Lorsque l’on juge, c’est la personne qui émet le jugement qui est critiquable. Pas celle qui est jugée. Parce que celle qui juge met le doigt sur quelque chose qui la dérange. Et, souvent, on se rend compte que ça la ramène à elle-même. Une projection de l’autre dans tes choix à toi, quoi.
Changer ! Pour ne plus souffrir inutilement.
Alors c’est décidé, arrêtons de prendre trop à cœur l’avis des autres et commençons à nous écouter parce que nous le savons, au fond de notre cœur, que nous avons la réponse. Nous n’avons pas besoin de l’approbation de notre entourage, nous sommes de grandes personnes, nous sommes une femme (parfois un homme). Pas la parfaite, pas la meilleure, juste une bonne personne qui se pose beaucoup de questions et qui aimerait faire au mieux.
Se donner le droit d’avoir confiance en ses instincts, en ses choix en ses envies. Un long travail, mais un travail nécessaire au bonheur.
Sincèrement, dude, on est des milliards. Je crois qu’on serait mort avant de réussir à plaire même juste à nos voisins (même si tu vis dans un hameau). On serait mort cent fois.
En quelques points pratiques :
1) Ne pas se forcer à prendre des nouvelles de quelqu’un parce que « sinon elle va me faire un sketch ». (ça, c’est une personne nocive)
2) Quand on se pose une question sur la concrétisation d’une envie, noter les pour/les contre. Décider soi-même.
3) Si l’on demande l’avis des autres, ne pas obligatoirement le suivre. Juste le prendre en compte pour faire son choix.
4) Se répéter que celui qui vous juge en dit plus long sur qui il est dans ses dires que ce qu’il dit vraiment.
5) Ne pas se sentir triste de décevoir/ne pas être à la hauteur de celui qui critique, mais plutôt être triste pour lui. (le mieux c’est de ne rien ressentir du tout mais je sais que ce n’est pas possible pour vous, mes compagnons assoiffés de reconnaissance!) Celui qui juge est frustré, et fait souvent un appel en se permettant d’être méchant gratuitement. Il n’en a pas toujours conscience.
Cela peut paraître prétentieux de penser ainsi, mais c’est le cas.
Assumez-vous. Personne ne vivra pour vous.
#autopersuasionbonjour !
Oula je comprends tellement ce que tu veux dire. Sebastien qui me veut du bien ne cesse de me repeter » mais bordel tu t’en fiche des autres!!! ». Je n’arrive pas à prendre mes decisions que par moi. Le regard et les paroles des autres m’importe trop. Peut etre c’est lié à l’enfance et a la place qu’on avait au college. Je sais que j’ai souffert de cette periode. Et la cerise sur le gateau, quand quelqu’un de ton entourage proche ou non ,lance au hasard une phrase qui reflete un jugement sur un habit qu et u portes/ une facon de dire/ une facon de faire sur toi. C’est mort, ça me coupe tout.