Qui dit anniversaire qui approche, dit nostalgie !
Et je fais partie de la team des mamans qui ont signé un contrat en disant que l’accouchement était le plus beau jour de ma vie.
Il y a quelques jours, avec mes copinautes, on s’est remémoré le jour de notre accouchement. J’ai eu envie de parler de 10 choses qui m’ont marquées le jour où Min’hibou le petit Champignon est né, en généralisant afin de parler également de mes souvenirs pour Lardon.
–Âmes sensibles qui n’ont pas accouché, s’abstenir ! (ou pas)–
1) Les contractions
Parce que je n’en ai pas vécu avec mon premier, où j’avais juste perdu les eaux, été sous péri, et pouf, un bébé ! Là j’ai compris ce que c’était qu’une contraction!
J’avais créé un barème d’intensité/de style de contractions. C’était rigolo parce qu’avec mes copinautes, tout octobre et novembre on parlait en « contraction A » « contraction D ». La A était celle qui rappelait la douleur de période menstruelle, et la D celle qui donnait l’impression d’être compressée dans un étau.
2) Les trois tests pour comprendre que c’est le Jour J
Ma soirée du 31 octobre a été ponctuée de contractions. J’ai commencé à les compter au coucher.
Puis par moments, entre deux réveils.
Le test N°1 consiste à calculer l’écart entre 2 contractions et leur temps.
Le test N°2 est la prise de Spasfon pour calmer la douleur. Si on a encore mal, c’est que ce n’est pas passager (merci Cap’tain Obvious!)
Le test N°3, c’est de prendre un bain (où là les contractions sont supposées s’atténuer.)
Je m’en rappellerai toute ma vie : en faisant couler l’eau du bain, l’aîné s’est réveillé. Il avait à peine les yeux ouverts qu’il a essayé de se déshabiller. « C’est l’heure du bain »!
Pas trop, non, c’est l’heure de dormir !
Papa Kao est arrivé à la rescousse et s’est recouché avec son grand bébé.
Bien sûr, ces tests sont inutiles quand on perd les eaux, comme ça a été le cas pour mon Lardon ! Là, il faut se présenter directement à la maternité. J’ai donc eu l’impression de n’avoir jamais accouché, de ne pas savoir reconnaître quand aller à la maternité. Aîné ou pas, c’était nouveau pour moi !
3) Les valises
Checker, finir de boucler, déjà prêtes dans le coffre.. Tout le monde a une anecdote différente. Moi, elle s’intitule « les valises reparties ».
Une fois arrivés à la maternité, les contractions étaient intenses, rapprochées, mais rien ne se passait alors le personnel nous a dit que nous pouvions rentrer chez nous après avoir fait une petite marche. Ma mère (qui nous avait emmenée) était donc repartie avec les valises. Mais finalement, c’était le jour J ! La marraine du futur bébé a débarqué pour nous les rapporter. Plein de surprise, un accouchement !
4) le départ
Pour mon premier enfant, c’était rigolo parce que certes j’avais perdu les eaux, mais j’allais bien (pas de contraction ou de douleur) alors j’ai fini de préparer la valise, fait couler un café à mon mari, et j’ai pu m’emmener moi même à la maternité en conduisant. (<- Freak Alert!)
Pour mon Champi, j’ai attendu patiemment que ma maman débarque dans son super PT Cruiser Cabriolet 😀 C’est plus compliqué de s’organiser quand on a un grand, et moins spontané, mais on a géré le cannelé !
Bon, c’était un samedi, ça aide.
5) Le step dans les escaliers de l’hôpital
Pour mon premier enfant, je n’ai pas eu besoin d’aider le travail à se mettre en route.
Mais pour le second, ça n’avançait pas, alors on m’a demandé de marcher.
Au téléphone avec ma meilleure amie , en mouvement, pendant que PapaKao geekait, je ne m’arrêtais pas de bouger avec espoir que ça ferait avancer le travail (mais en fait non.)
Je me revois sous un magnifique ciel bleu en train de papoter de trucs tellement loins d’un accouchement et d’avoir ma BFFAE qui me répétait « mais meuf, on parle de trucs de merde alors que t’accouches, quoi »
6) Manger le Jour J
LA frustration pour la naissance de mon grand, c’est que j’ai crevé la dalle tout le long ! A un moment, j’ai eu le droit de boire du jus de pomme. YOUH !
Alors forcément, quand le personnel médical m’a donné l’autorisation d’aller manger pour mon Champi, c’était la fête ! J’suis allée péter à Quick. La grande malade qui contractait entre deux bouchées.
7) L’ocytocine sa mère la catin
Pour Champi, le personnel médical a jugé utile de m’injecter de l’ocytocine (j’étais morte de fatigue et c’était long) pour accélérer le travail. Eh bien, je m’en rappellerai ! Hormone du bonheur, mon oeil haha!Les contractions sont devenues beaucoup plus violentes, je n’arrivais ni à contrôler ma respiration, ni a me calmer, j’étais juste complètement crispée (alors que je gérais plutôt super bien jusque là!). Mais ça a fait le job.
Pour Lardon, je pense que j’en ai eu mais j’étais déjà droguée à la péridurale pour m’en rendre compte.
8) Papa a coupé le cordon
Alors qu’il ne s’en était pas trop senti capable la première fois, là, il a eu envie, et j’ai pris ça symboliquement comme un geste d’assurance. PapaKao est aussi devenu un père différent à la naissance du deuxième bébé. On évolue, on change, on grandit. On réapprend qui l’on est.
9) Les plus beaux moments de ma vie : la délivrance
La naissance de Lardon a été le plus beau jour de ma vie pendant longtemps. Cet accouchement facile, sans douleur, sans souci… Sans se poser de questions était parfait pour une grossesse surprise.
Mais lorsque j’ai accouché de Champi, j’étais dans une autre démarche. J’étais déjà maman, j’étais plus consciente, je contrôlais plus de choses…
Aidée par PapaKao, nous avons vécu un moment unique et fort. Pour l’instant, il détrône tout ce qui a pu se passer dans ma vie, c’est le haut du podium, ce jour où j’ai fait équipe avec l’homme que j’aime pour mettre au monde son fils, d’une façon incroyable et anti traditionnelle.
Ouais, c’est dégueulasse, ça glisse, c’est hardcore, m’en parle pas ça me dégoûte ! Mais ouaouh que c’est fort en émotion ! Prendre ton bébé, le poser sur ton ventre (pas sur ton coeur, t’oublies qu’il y a un cordon, quand même et du coup tu le vois pas tout de suite!), ou qu’on te le pose, dans tous les cas, y’a un petit corps tout chaud et tout nu qui t’atterrit dessus, qui respire, qui crie, et qui s’agrippe. Qui te rappelle ce que c’est que la vie. Qui te balance en pleine face ton bonheur.
Les deux fois où mes larmes ont été aux portes de mes yeux (parce qu’aucune des deux fois je n’ai pleuré, je crois que c’était trop fort!), c’était lors du peau à peau Papa-Bébé. PFOUH LALA la claque d’amour que tu te prends à ce moment-là.
(oui, je prends déjà des photos depuis la table d’accouchement.)
Fierté, plénitude, joie intense. Mettre au Monde son Enfant. C’est comme ça que je fabrique mon bonheur. Et je m’en rappelle chaque jour, pour ne pas oublier que je suis une femme comblée.
Le coup du Quick m’a bien fait rire 😀
hihihi ! c’était douloureux mais ça valait le coup ! XD
j’ai plein de souvenirs inoubliables aussi forcément, pas des bons sur le coup mais avec le temps on y repense toujours avec nostalgie 🙂
moi c’est le coup des photos depuis la table d’accouchement qui me fait rire lol (au passage la photo est sublime!)
bizz
ahahha on s’refait pas !
c’est très beau et bien « raconté », moi je me souviens des 2 fois où l’on m’a dit « la péridurale? Mais c’est trop tard Madame », et la joie de voir bébé et de dire « oui je l’ai fait et sans peri 🙂 »
BRAVO hihi ! <3
mention pour la photo chez Quick, excellent !!
merci de faire ressurgir plein de jolis souvenirs <3
OH LA LA !!! En lisant ton article il me tarde que mon bébé soit là !!!!!! C’est tellement magique ce que tu décris, bon sauf les contractions lol.
hey, j’en ai pas eu pour mon premier ! Fingers Crossed pour toi ! 🙂