Mes 9 moments fétiches après une longue journée {Twelve Challenge} #1

Ce défi tombe plutôt bien.
Il s’agit d’un challenge mensuel qui consiste à publier un article par mois (le 12 de chaque mois) sur un thème donné.
Je me suis incrustée dans le projet de Poulpettesapaillettes et de ses copines ( Razaé Lily Myrtille et Bulle de Sev) [les liens envoient vers leur article du challenge].
Non seulement, ça m’a permis de découvrir trois blogs que je ne connaissais pas, mais aussi de me forçouiller un peu à écrire.
Alors, oui, c’est vrai, l’écriture ne se commande pas. Mais de temps en temps c’est bien de remettre le pied à l’étrier, en se poussant un peu aux fesses !

(au passage, joli visuel les filles !)

Parce que, oui, ce thème tombe à pic : en ce moment, je suis sous l’eau.
Pas pour faire la teuf avec Sébastien et le maquereau au saxo (Turbo du mambo, le lieu est le dieu de la soûl, wéééééé). Pardon.
Non, parce que je vis à peu près quatre vies en parallèle et que j’ai du mal à remonter à la surface pour respirer un grand coup. Je manque d’oxygène, quoi.
Je ne m’en plains pas, j’adore quand je suis super occupée (bon d’accord je me plains un peu). Mais je n’aime pas ne pas prendre le temps, justement, de ces petits moments fétiches après une longue journée. Alors, puisque actuellement je suis cruellement en manque, voici ma petite liste de mes ptits kiffs qui me font décompresser ! (et le soir où je pourrai tous les faire, ben.. Les enfants auront quitté le domicile!)

1- Enlever mes chaussures. 
Suivi de près par « enlever mes chaussettes et mon pantalon »
Non, je ne suis pas nudiste, mais soit il fait assez chaud et je vis en culotte (lol) soit je fous un short ou un sarouel, j’aime pas le tissu sur mes jambes, j’aime être libre et nue comme un ver de terre en soutif !
Je ne trouve pas ça agréable d’être serré dans son fut’ (même s’il ne serre pas), y’a du contact peau-matière étrangère et je suis un peu névrosée des textures sur les bords.
Pas étonnant que mes gamins adorent être à poil, au passage.

2- Le quart d’heure (demi-heure-deux heures, je perds la notion du temps.) feed-facebook-insta-twitter sur le canapé.
Avec la position glam’ qui va avec, genre un pied sur le haut du canap’ et l’autre qui pendouille allègrement. A ce moment-là, pas la peine de me parler, je lagge en répondant avec un temps de décalage de vingt secondes à trois minutes suivant le temps que l’info a mis pour monter jusqu’à mon cerveau… Quand je réponds… parfois je n’entends même pas. Mon mari A-DO-RE ! En plus, généralement, il passe le pas de la porte, je lui fais un bisou, et je vais ensuite embrasser mon canapé. Ni une, ni deux. Pas le temps d’enlever ses chaussures, lui, en revanche.

3- Un moment calme avec mes zouilles
Passer des moments de qualité, comme lire une histoire sous leurs yeux et oreilles attentifs, avec leurs petites mains qui tournent les pages ou qui caressent machinalement ma main…, ou encore les regarder faire des constructions, jouer ensemble, partager… Trop de tendresse, ça me fait un bien fou.

4- Le sport (ou la méditation)
C’est à l’opposé de l’idée « détente », mais en fait pour moi ça fonctionne de la même manière. Ce dont j’ai besoin, quand je cherche à me détendre, c’est d’arrêter de penser. Et lorsque je fais du sport, je suis concentrée sur mon corps, mes muscle coeur qui bat, ma respiration, et j’oublie la vie autour. Je suis centrée sur moi-même et c’est doux. ça fonctionne aussi avec la méditation, mais j’aime bien le concept « une pierre deux coups » de la cardio! On se détend, et on se muscle en même temps.

5- La douche chaude
Je ne suis pas fana des bains, je préfère les douches. J’aime avoir froid, et sentir l’eau réchauffer certaines parties de mon corps, je trouve ça super agréable !
Et ce qui ne gâche rien, c’est que 90% du temps, c’est mon moment avec Papa Kao. J’en parlais dans ce billet, c’est notre débriefing quotidien.

6- Combo Boeuf-Patate-Alcool-Sexe
Je suis un cliché vivant d’homme. Pour que je sois heureuse, il me faut un steak, des pommes de terre, de la pêcheresse, et une partie de jambes en l’air (pardon maman, je sais que tu me lis, raye cette phrase de ton esprit !) Je pense qu’il n’y a rien de mieux pour redonner le smile! ça peut paraître limité, mais les choses simples sont souvent les meilleures !

(j’ai dû mettre une demi-heure à écrire ce paragraphe pour ne pas être tentée de détourner toutes mes phrases…)

7- Vin, fromage, série
Quand je n’ai pas la foi de faire à manger pour de vrai, rien ne me console plus qu’un plateau de fromage. Avec du bon vin.
I’m french, bitches !
Autant vous dire que c’est très régulièrement que nos soirées ressemblent à un épisode de [insérez ici l’une des cent-soixante-douze séries que l’on mate en parallèle] (en ce moment c’est Doctor Who. Oui. On a commencé mille ans après tout le monde, on en est à la première saison du reboot de 2005, et vous vous en fichez.)

8- La lecture au calme
En ce moment, je lis quatre livres en parallèle, ça devient compliqué ! Mais j’ai eu tellement de lectures intéressantes à Noël, j’ai du mal à passer de l’un à l’autre ! Et puis, je suis si fatiguée que ça n’avance pas réellement. Une ligne, deux lignes, encore la deuxième ligne, encore la deuxiè…RRRRZZZZ.
Autant dire que, niveau détente, ça marche bien.

9- Le massage du soir
Il est vrai que la plupart du temps, c’est moi qui masse Papa Kao. Souvent des massages de la tête, d’ailleurs, parce que mon petit époux a régulièrement mal au crâne avant de se coucher. (#Imarriedawoman)
Ils durent un quart d’heure, vingt minutes, et j’apprécie beaucoup le sentir s’assoupir, ou du moins se détendre totalement sous mes mains.
Lui, il ne masse pas. En revanche, il papouille. Et moi, des mains qui passent dans mon dos, ça me suffit pour me sentir toute sereine.

Le tout, c’est de remplir les jauges
J’en suis venue à la conclusion, après auto-psychanalyse, que j’étais un Sim. Dommage que la vie ne soit pas faite de pixel et de simflouz. En effet, pour que je m’épanouisse, il faut que mes jauges soient remplies. (salace)

J’en ai quatre qui ne doivent pas passer en zone rouge :
– la jauge de la faim (la première à craquer son slip en général), si je ne mange pas très vite, je deviens agressive et c’est mort. Papa Kao doit se grouiller de mettre à chauffer une soupe chinoise.
– la jauge du sommeil (celle-ci est super endurante, mais une fois le rouge atteint, c’est l’explosion nucléaire, il me faut tout de suite prendre l’air au risque de faire imploser mon mariage, ma famille et tout mon mobilier.) Si ma jauge de sommeil est vide, je n’ai absolument plus aucune patience. Exit bienveillance, petits mots tendres, prendre le temps pour les autres, ou même pour moi-même, j’ai juste envie de hurler et d’envoyer valser le monde.
– la jauge du coup de b….ien-être (Elle se vide rapidement, celle-ci. Et il faut qu’elle soit toujours dans le vert sinon je déprime sévère) C’est indispensable pour moi de me sentir aimée, réconfortée, et que l’on prenne soin de moi (d’une façon ou d’une autre)
– la jauge de la confiance en soi (qui n’atteint que rarement plus de cinquante pour cent, et qui monte touuuuut doucement.) Malheureusement, quand elle atteint dessous zéro (oui, celle-ci c’est possible), il est fort difficile d’aller mieux. Et c’est assez long, le chemin vers le positif.
Du coup, je fais vraiment attention à mes jauges, parce que je sais que, si elles ne sont pas toutes au moins dans le orange, j’aurais beau faire un cumul de petits bonheurs post longue journée, ça n’irait pas.
D’ailleurs, dès que je râle (ça m’arrive encore), je vois très clair dans l’esprit de Papa Kao. Je peux visualiser sa petite main imaginaire qui check une liste des jauges à l’intérieur de ma tête « c’est pas la faim, c’est pas la fatigue, c’est pas la confiance en soi… OKAY CHERIE ON COUCHE LES ENFANTS ! »

A la lecture de ces petits moments à moi, non seulement ça me redonne le sourire, notamment parce que je me dis que si, en fait, je suis un peu nudiste !
Et si ça peut donner de petites idées toutes simples pour se sentir reposé et serein, alors ce serait vraiment parfait. En tout cas, de l’avoir écrit, je me sens déjà mieux !
Vivons heureux, vivons à poil et la bouche pleine ! (on avait dit pas de phrase salace.)