Chez les KaOrange, si y’a bien eu un sujet sur lequel Papa Kao et moi ne nous sommes pas entendus, c’est bien sur les prénoms de nos enfants !
Ils ont quelque chose en commun, leurs prénoms, en plus de leur sonorité : Entre les deux prénoms finaux, nous en avons choisi un troisième. Un qui nous mettait d’accord, un sorti du chapeau au dernier moment.
« On hésitait entre Jean-Jacques et Jean-Louis, puis on a finalement opté pour Jean-Michel »
Pour Lardon, nous avions probablement usé toutes les pages d’idées de prénom de garçons de nos livres. Rien ne nous convenait. Rien ne nous allait à tous les deux, surtout. Oui. Le problème résidait dans le fait que nous n’avons pas du tout les mêmes goûts. Et faire des concessions sur le prénom de la personne la plus importante de notre vie, c’était compliqué, quand même. Aucun de nous deux ne voulait lâcher le morceau !
Le jour où j’ai su que mon Lardon allait être un petit garçon, j’étais seule. Je venais de changer de gynéco et donc on faisait un contrôle de routine, je ne m’attendais ni à une écho, ni à une annonce de sexe, mais lorsqu’il m’a dit « vous voulez savoir? » le « oui! » est sorti de ma bouche avant même que j’aie le temps de réfléchir ! Tant pis pour Papa Kao. Je l’ai accueilli à la maison avec une banderole « C’est un garçon » pour me faire pardonner <3
Donc, quand le médecin m’a dit les fameux mots magiques (je rêvais d’un petit garçon), un prénom a vibré dans ma tête. Je savais que mon fils s’appellerait comme ça. Là encore, c’était sans compter qu’un enfant se faisait à deux et que mon mari refuserait ce prénom.
Beuh. J’étais démotivée. Tous les prénoms que je lui proposais ne lui convenait pas. « Et Maël ? Et Yanis ? Et Hayden ? Et Solal ? Et Swan ? Et Noan ? Et Naël ? Et Noé ? Et Camille ? Et Tim ?
Ouais. J’en ai tenté plein, et plein de style ! Rien ne convenait. Papa Kao avait une idée en tête, il ne voulais pas imaginer autre chose. C’était bien pareil pour moi, au passage.
Puis, arrivé 7 mois de grossesse, alors que ça commençait sérieusement à me déprimer, nous avons fait un compromis. Moi, j’étais toujours avec mon Gabriel en tête de liste, et lui s’était rabattu sur Nathaniel. Mais il n’était convaincu ni de l’un, ni de l’autre.
Un beau matin, en sortant de la douche, il me dit « Chérie ! chérie ! J’ai trouvé !« ça devait être à quelques jours de la naissance de notre Lardon. Je lui ai répondu que c’était le prénom du neveu d’une de mes meilleures amies et que j’avais envie de ne pas connaître un seul enfant qui portait le même prénom que mon futur fils (à cette époque, je ne savais pas encore que Gabriel subirait une montée étonnante dans le Top 3 des français!). Face à son argument très convaincant ( « ben… techniquement, tu ne le connais pas. ») j’ai pas dit non. Mais je n’ai pas dit oui. Je ne voulais pas lâcher mon Gabriel !
Le jour de la naissance, je me rappelle cette sage-femme, grand sourire, stylo à la main, qui nous demande « Alors, il va s’appeler comment ce bout’chou? »
Et nous « …. On ne sait pas encore. »
« Ah très bien, c’est vrai que vous n’avez eu que neuf mois pour réfléchir ! »
C’est donc sur la table d’accouchement, à quelques minutes de sa naissance, que nous avons enfin décidé. Notre fils portera un prénom doux, court, et qui nous plaît à tous les deux.
L’anecdote de la recherche de son prénom reste une de mes favorites. ça fait partie intégrante de notre cheminement pour devenir parents, et j’adore !
Deux ans après, lorsque nous avons appris qu’on attendait un deuxième petit garçon (j’ai pleuré de joie), je suis sortie du cabinet en disant « BON, LE PRÉNOM », et Papa Kao de répondre « T’inquiètes, on était dans les temps pour l’aîné ! ». (Le papa zen.)
Je l’ai tellement gavé qu’au bout de trois mois de grossesse, on avait déjà 2 prénoms en tête « ce sera soit Gabriel (je lâche pas l’affaire) soit Bastien (tiens, un ptit nouveau!) »
Evidemment, ça n’a été ni l’un ni l’autre.
Cela dit, on avait trouvé son prénom, on était sûr de notre coup, et ce à 6 mois de grossesse. C’était un prénom que je ne voulais pas envisager, car mon labrador (chez mes parents) porte son diminutif, et je trouvais ça limite.. Mais c’est un prénom que j’aime tant ! Et mon mari, comme d’habitude « mais on s’en tamponne les écoutilles »… Alors oui. C’est vrai, finalement. On s’en tamponne les écoutilles. Même que mon fils est prévu pour le jour de l’anniversaire de mon chien, c’est un signe, nan ? XD
Au final, mon époux était tout excité à l’idée d’appeler son fils avec le prénom d’un personnage d’une série qu’il adore… Et moi je lui donnais celui de mon maître à penser, un dramaturge irlandais qui me fascine.
Notre deuxième enfant a donc hérité d’un prénom fort en symbolique.
J’aime les prénoms de nos fils, on les aime tous les deux. Et en plus d’avoir été une recherche acharnée, une preuve qu’on était capable de s’entendre avec Papa Kao, de faire des choix communs, de ne pas être frustré ou déçu, on se rend compte que, quoiqu’il arrive, le prénom que l’on a choisi pour nos enfants s’est révélé être le meilleur pour eux.
Je ne regrette pas du tout n’avoir pas de Gabriel. Après tout, c’est le deuxième prénom de mon petit Champi, et puis, quand je vois les Gabriel autour de moi, je crois que ce prénom n’aurait convenu à aucun de mes deux garçons ! Ils ne sont ni doux, ni calmes, mes mômes ! Ahah.
Je ne regrette pas, parce que si Papa Kao avait cédé à mon caprice, déjà, il se serait habitué à un prénom qu’il n’aimait pas (j’avais envie qu’on soit autant fan du prénom tous les deux, normal), mais en plus, on n’aurait pas eu toutes ces recherches, toutes ces anecdotes, on n’aurait pas fait autant d’émules tout autour de nous, avec l’ébullition de la famille qui proposait 50 prénoms la minute pour nous donner des idées ! Peut-être même que nos enfants seraient différents. J’ai un peu l’impression que le prénom régit une partie du caractère de l’enfant, bizarrement.
On s’est battu pour les prénoms de nos fils, c’est vrai. Comme des chiffonniers. Comme au centre d’un ring. Et je trouve qu’on a gagné tous les deux.
En général, la recherche du prénom occupe bien les neuf mois, disons les huit mois de l’attente.
un des moments que j’ai préférés dans mes grossesses, d’ailleurs de me dire que je n’aurai plus jamais à chercher un prénom ça me déprime lol
Nous non plus on était pas d’accord, au final j’ai cédé pour Alice, moi j’étais partie sur Anna ou Rose que j’adorais vraiment….
et pour Léo, il était dans mes prénoms chouchous, et avec le temps j’ai moins aimé, je préférais Gaspard ou Léonard, trop courant Léo… Mais on a fait voter les frères et la sœur, et pour eux c’était Léo, donc voilà j’ai cédé encore….lol
bisous
Je trouve que ce sont deux belles histoires de prénom 😀
Pour nous, cela a été plutôt facile parce que c’est le seul prénom de garçon que l’on aimait tous les deux. C’est un peu « par défaut » mais il lui va si bien. Par contre, si on a un deuxième garçon plus tard, on n’est pas dans la merde 😀
On s’était déjà dit ça après notre Lardon et bizarrement ça a été plus simple pour le second !
J’adore Gabriel et Nathaniel, mais le breton n’aime pas Nathaniel et Gabriel est devenu trop commun.
Je ne dirais pas qu’on s’est battu pour les prénoms, mais on a galéré : on a un prénom de fille bien au chaud dans notre besace depuis plusieurs années (et confirmé par notre voyage de noce).
Première grossesse, un garçon … on écume les prénoms russes, rien ne va, les prénoms bretons, il en ressort trois qu’on gardera jusqu’à la fin et c’est le « mien » qui a gagné.
Deuxième grossesse, encore un garçon, arg !!!! On a cherché, cherché, fait des listes et de listes partout sur internet, ect. Et finalement, c’est en boutade au détour d’une liste, il en propose un, alambiqué avec un avis mi-figue, mi-raisin, je tique aussi, puis finalement en fait, je l’aime bien (même si parfois je doute encore) et lui aussi !!! C’est validé, avec un deuxième au cas où 😉
La conclusion de ton billet est si parfaite <3
Nous étions au clair dès le test de naissance. Il fallait que ce soit une fille. En revanche l’ordre de ses trois prénoms fut compliqué à classer. Oui, certains trouvent des problèmes sur les prénoms non utilisés. – rires –
On aimait pas du tout les mêmes prénoms. Il avait le goût des prénoms courts assez courants, et moi les prénoms longs et en A (pour une fille). Finalement on a tranché pour un prénom court, mais rare. Deux fois. Le plus étonnant est que pour notre deuxième, il n’y a pas eu de chamailleries. On avait entendu plusieurs fois ce prénom depuis la naissance de notre numéro 1. On l’avait noté. On l’aimait pour des raisons différentes. Il transportait avec lui l’Irlande dont je suis amoureuse. Dès que l’échographe nous a dit qu’il y avait 75% de chances que ce soit une fille (première écho), il s’est imposé. J’ai un carnet pour chacune de mes filles, j’y avais notamment noté la liste des prénoms pour mon aînée, et je n’en avais même pas à mettre pour ma seconde. Finalement, je n’ai mis que quelques noms de garçons qu’on avait choisis au cas où. Dramaturge irlandais… Samuel?
Oh une amoureuse de l’Irlande <3 Beckett, mon amour, tu as vu juste ! (enfin aujourd'hui Samuel a pris un autre sens évidemment !)
Merci pour ton témoignage ! Je suis curieuse de connaître les prénoms de tes filles maintenant !