Je n’attends jamais le mois de mai (ou début juin, my bad !) pour faire ce qui me plaît. Voyez-vous, c’est même mon credo dans la vie.
je vous invite à faire pareil, c’est tellement doux ! (ça pique aussi, parfois, mais disons qu’on est un peu serein, on ne se force à rien.)
Je vis la vie qui me plaît. Qui me va. Je suis la femme que je veux être. Du moins, je tends à l’être et tous mes efforts convergent dans le même sens : être en harmonie avec mes choix, faire en sorte que l’avis des autres ne m’importe plus autant, me faire confiance.
Être une femme qui croit en ses principes, c’est s’offrir la merveilleuse chance d’avoir quelque chose à défendre. C’est aussi faire face aux autres et à leurs préjugés. Aux critiques. Aux insultes. Au mépris. Il faut un sacré gilet par balles, mais ça vaut le coup. D’ailleurs, je ne suis pas encore imperméable à tout ça, mais je travaille dessus !
J’en parlais justement ce matin (le mois dernier, donc) avec une amie et on se disait que, même si on se sent souvent seule, incomprise, et qu’on a envie de secouer les gens comme des shakers, il faut savoir garder le sourire, se positionner, expliquer son point de vue dans le respect et la tolérance, et passer à autre chose. (Et puis, vider notre sac entre nous haha.)
Je fais ce qui me plaît quand je défends ma façon d’éduquer mes enfants ou de gérer mon ménage (je parle de mon couple, pas de ma technique pour passer l’aspirateur), et je crois que c’est justement en assumant nos choix qu’on peut être heureux. Je pense qu’une personne qui se forcerait à faire quelque chose « parce qu’il faut faire comme ça » ne peut pas être en paix avec elle-même. C’est donc complètement inutile. Faut être en symbiose avec ses besoins, ses envies, et ses capacités, pas les ignorer. Sinon bonjour la personnalité bipolaire !
J’comprends pas, Ary… tu prônes le bonheur absolu mais à côté tu dis que t’es « seule et incomprise »… c’est pas vraiment la définition du bonheur !
C’est vrai, je me sens seule.
J’ai l’impression, quand je regarde autour de moi, que personne ne semble être sur le même fuseau horaire. Ce n’est pas le reste du monde qui avance au ralenti, c’est moi qui suit hors du temps. Je suis.. LE DOCTEUR.
Pardon.
Et ce n’est pas un reproche, ou plutôt contre moi-même. Je ne sais pas pourquoi, j’rentre pas dans tous les moules qu’on me propose. C’est mes fesses, c’est ça ? 😮
Trêve de plaisanterie, même si je ne passe pas dans les cases, et même si ça me chagrine (encore) que les gens trouvent à redire, finalement, je crois que l’important c’est que je me sente bien dans ce que je fais, alors… J’fais ce qui me plaît. Heureusement, j’ai Perry.
C’est vrai aussi que je me sens incomprise.
Pourtant, ce n’est pas faute d’exprimer ce que je ressens de la façon la plus objective possible, je ne juge pas, soyez-en sûrs. Je constate, j’oriente, je donne mon opinion quand on me la demande (de façon directe ou non… C’est vrai, parfois je m’incruste). Mais c’est aussi parce que ces conversations me fascinent, parce que je veux aider, parce que ma façon de penser m’est tellement chère, c’est tellement illuminé pour moi, tellement limpide, que j’ai envie de partager ces connaissances, ces expériences et ces visions avec les autres femmes, les autres parents.. Parce que je ressens le besoin de donner, d’échanger, de prendre aussi des autres. Et en fait, face à tout cela, je ressens la plupart du temps un grand vide. Un fossé. Et des gens sur la défensive. ça me rend un peu triste, parce que tout ce que je veux, c’est Partager.
Alors, je tente tant bien que mal, dans cette société qui ne me convient pas, de m’adapter. De m’intégrer ? Pas vraiment. D’y vivre sans me faire jeter des cailloux. Avec l’espoir dingue qu’un jour, les choses changeront. Que tout le monde aura une épiphanie d’ici quelques temps, que ça explosera à la vue de tous, que l’empathie et l’amour feront avancer le monde. (Et à mon Bisounours, je lui fais des bisous.)
Je fais ce qui me plaît, puisque je n’arrive pas à faire comme les autres. Puisque c’est la seule façon pour moi de me sentir en vie.
Sans blâmer, sans faire la moralisatrice, mais toujours avec ce petit chagrin au creux de mon ventre (je vous en parlerai dans un prochain billet), je fais ce qui me plaît, et ce n’est pas si simple ! C’est beaucoup de bataille contre moi-même (que je gagne forcément, vu que c’est moi. haha.), j’ai vraiment espoir en une belle unité de partage, et je n’ai pas envie de faire ce que l’on attend de moi… Je préfère être fidèle à moi-même, même si le prix à payer peut parfois être cher.
Alors, je laisse les autres faire ce qui leur plaît. Ça me pèse un peu. Mais j’ai envie qu’on me permette de faire ce qui me plaît, alors, ça passe aussi par là, non ? #voussuivez ? La tolérance dans les deux sens. Ce dont je suis sûre, c’est que malgré nos différentes réactions face à la vie, à ce qui nous entoure, à notre famille ou à nos amis, on est tous alimentés par les mêmes envies (sauf les sociopathes) : être bien dans nos bask, être aimé, et se sentir fier de soi. Et puis, nous les parents, nous sommes tous attisés par la volonté de rendre nos enfants heureux, quoiqu’il arrive. Quelles que soient nos méthodes. Avec pour but commun de les accompagner et de les voir grandir sereins et sûrs d’eux-mêmes. De se dire qu’ils auront confiance en nous, assez pour nous tolérer dans leur vie de leur plein gré, et d’avoir envie de partager des instants avec nous. Cela nous met tous d’accord : notre but ultime dans la vie, c’est que nos enfants soient épanouis.
En mai, et comme tout le reste de l’année, j’assume le fait que chaque chose qui m’arrive soit de ma faute, ou grâce à moi. Je n’ai pas de chance, je n’ai pas la poisse. Je fais des choix, j’en suis la cause, la conséquence, le début, la fin, et le déroulement. Je fais des erreurs, elles me permettent d’avancer et de grandir. Je fais des découvertes, elles me fascinent et m’entraînent. Je tâtonne, je m’égare, je pète les plombs, je déprime, je bouffe des litres de glace, et des kilos de chocolat aux noisettes, j’explose de rire, je pleure de joie, je fous des confettis partout, je cuisine en culotte, je m’énerve, je hurle, je me déguise, je scintille, je me rase les cheveux, je brille, je joue, je tape dans les murs, je saute sur leur trampoline. Je suis humaine, vivante, et intègre. Je suis moi-même.
Je fais c’que je veux.
(et je nous laisse méditer sur Shakespeare !)
Les Autres participantes du Challenge :
ici, vous pouvez retrouver mes premiers billet du Twelve Challenge :
- Janvier : MES 9 MOMENTS FÉTICHES APRÈS UNE LONGUE JOURNÉE
- Février : UN GROG CONTRE LES VILAINS MICROBES
- Mars : DANS MA SALLE DE BAINS
- Avril : LOVE IS IN THE AIR : LES TIPS POUR VIVRE D’AMOUR (ET DE VIN)
Et bien dis donc ça fait longtemps que je n’avais pas lu un billet si franc et naturel. Et ça fait du bien à lire. Parce que c’est bien écris, que tu nous dis les choses sans détour. On a juste envie de se dire » mais bordel oui c’est vrai ! ».
Bon retour parmis les blogueuses 🙂