Revoici apparaître les accolades du Twelve Challenge pour le 9e billet mensuel ! Plus que trois et je serai fière de dire que j’ai tenu mon Challenge ! D’ailleurs, sachez que l’an prochain, je me refais le même genre avec des thèmes consacrés aux enfants (qui m’aime me suive!)
Qui dit septembre, dit vendanges. Euh, dit rentrée.
Et qui dit rentrée, dit école.
Et qui dit école, dit pleurs et insécurité affective.
Je sais. Ce n’est pas pour tout le monde comme ça, heureusement, mais ici, c’est le lot de Loupi et de sa maman.
Depuis l’an dernier, mon fils fréquente l’école maternelle. Alors que la première rentrée s’était faite en douceur, et que mon grand garçon s’était senti épanoui auprès d’autres enfants de son âge pendant que maman pleurait, là, c’était plutôt l’inverse.
Pour moi, l’école fait à présent partie de notre routine. Mais pour Loupi, les deux mois de vacances à se sentir vraiment libre, autonome, et à avoir profité H24 de papa et maman ont été une grosse épine dans son pied pour le 1er septembre.
Difficile de le laisser là, sur le pas de la porte de la classe. Trop difficile pour mon cœur de maman. Tellement que c’est Papa Kao qui a pris le taureau par les cornes et m’a éjectée avant que je fasse un scandale et reparte avec mon fils sous le bras.
J’ai passé une mauvaise journée, j’avais la tête ailleurs, auprès de lui. Je me demandais comment était sa nouvelle maîtresse et s’il se sentait bien.
Mais quand je suis rentrée, le soir, il m’a sauté au cou en me racontant sa délicieuse journée, et j’ai alors été apaisée.
Mes angoisses font ses angoisses. Mes peurs sont ses craintes. Beaucoup de travail nous attend pour être capable de ne pas se tirer vers le bas, lui et moi. Tout ce qui m’importe, c’est qu’il soit épanoui, et tout ce qui l’importe, c’est de sentir que sa mère ne dépend pas de lui pour être heureuse et n’a pas trop peur de le laisser nager en eau profonde, qu’elle lui fait confiance pour traverser le monde.
C’est compliqué de ne pas être terrorisée quand des larmes roulent sur ses joues et qu’il me dit qu’il a peur d’y retourner. Compliqué de ne pas me dire « Viens, reste avec moi, je te protégerai de tout. De tout le monde, de tous les hommes, personne ne nous comprend, nous sommes trop différents. »
Non, ce qu’il faut, c’est que je réussisse à donner les bonnes clés à Loupi. Celles qui ouvrent les bonnes portes. Celles qui lui permettront de communiquer avec les gens normaux. Ceux qui peuplent la Terre. Pour cela, il faut déjà que je les trouve pour moi, ces clés !
L’ambiance Montessori que j’ai senti en passant la tête par la porte de la classe la semaine dernière m’aide à avoir confiance. Nous trouverons ces fameuses clés parce qu’aujourd’hui il me semble y avoir une volonté de comprendre chaque individu.
Un long et beau challenge nous attend. J’ai foi en nous, j’ai confiance en lui. Et si, par hasard, nous demeurons incompatibles au système, je sais que nous trouverons les bonnes solutions pour éviter les souffrances inutiles. Je suis sûre que nous réussirons à être heureux.
Les Autres participantes du Challenge :
ici, vous pouvez retrouver mes premiers billet du Twelve Challenge :
- Janvier : MES 9 MOMENTS FÉTICHES APRÈS UNE LONGUE JOURNÉE
- Février : UN GROG CONTRE LES VILAINS MICROBES
- Mars : DANS MA SALLE DE BAINS
- Avril : LOVE IS IN THE AIR : LES TIPS POUR VIVRE D’AMOUR (ET DE VIN)
- Mai : FAIS CE QU’IL TE PLAIT
- Juin : AU CINEMA – ETRE ET DEVENIR
- Juillet : SEA, HOLIDAYS and SUN : 2 ACTIVITES A FAIRE DEHORS
- Août : L’HEURE DE L’APERO OU CELLE DU RUSH
[…] : RENTREE, CRAINTES ET […]