Samy, c’était mon labrador. Je l’ai eu à quinze ans, quand mon prof de français et ami (oui, oui… #hermionegranger) m’a offert l’opportunité d’avoir la compagnie d’une bête à poils, début 2002.
Il est né le 13 novembre 2001, et quelques 13 ans plus tard, alors que mon Min’hibou était prévu pour le 13 novembre 2014 (tellement de treize), je me préparais gentiment à lui dire aurevoir.
Hier, le 25 janvier 2017, à 700 km de lui, (alors que mon poisson rouge avait péri quelques jours après la distance mise entre lui et nous), ma mère m’appelle, en visio, pour m’annoncer, sur la table du vétérinaire, que c’est aujourd’hui, les adieux. Heureusement, elle m’avait déjà prévenu par sms la veille, un peu triste, un peu fâchée d’avoir cette décision à prendre, surtout bouleversée.
J’ai pris mes enfants sur mes genoux, je leur ai expliqué. Ils faisaient des coucous énergiques au vieux chien sourd qui leur faisait face au travers de l’écran. J’ai posé des mots, calmement, presque en chuchotant. Je leur ai expliqué que Samy allait mourir, et qu’on lui disait aurevoir.
Heureusement, la notion de mort avait déjà été abordée (merci les mille questions du Loupi et merci Harry Potter l’orphelin), alors, Loupi a tout de suite compris.
Ses yeux se sont remplis de larmes, alors qu’il me demandait « pourquoi » encore une fois. J’ai répondu, le coeur embué, qu’il était vraiment très vieux, qu‘il avait fini sa mission auprès de moi. Que c’était l’heure pour lui de partir. Qu’il fallait qu’il se repose à présent, et qu’on ne le reverrait plus jamais.
J’ai dit que j’étais triste, il m’a dit que lui aussi. Et puis, je l’ai serré contre moi, et on est resté tous les deux comme cela de longues minutes, en s’autorisant à laisser couler nos larmes.
Mon vieux chien. Tu as été mon meilleur ami, durant ces premières années. Nos promenades quotidiennes, même quand je devais aller te chercher dans le bled voisin parce que tu t’étais échappé. Tout cela va me manquer. Ton vieux corps qui se lève en me voyant passer le portail, avec cet air de contentement que même la vieillesse ne t’ôtait pas. Tu étais vraiment une brave bête, et je t’ai profondément aimé.
Hier, ton coeur s’est arrêté de battre, comme pour que je comprenne que ce passé, cette tranche de vie si douloureuse, était à présent achevée. Il est temps pour moi d’aller de l’avant, de vibrer mon présent, et d’ouvrir mes bras à l’avenir.
Merci pour le chemin partagé, mon compagnon poilu. Adieu, mon tout premier bébé. </3
Je suis de tout coeur avec toi, il est toujours difficile de perdre son animal de compagnie et encore plus quand on doit prendre la décision d’abreger ses souffrances.
Oui, c’est pas facile ! On s’y attache à ces bêtes. Et puis il avait un symbole particulier parce que quand j’étais jeune je me sentais tres seule et je tannais ma mère pour avoir un ami à quatre pattes. Du coup j’avais un lien spécial avec </3
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