Mon plus jeune garçon a deux ans et trois mois. La propreté, on est en plein dedans.
L’acquisition de la propreté de mon Loupi me semblait bien brumeuse et bien lointaine, alors c’est tout naturellement que j’ai posé des questions et fouillé sur le net à la recherche de réponses qui colleraient à un maximum d’enfants, et que j’en ai fait le point-clé de mon rapport de stage l’an passé. (J’ai passé un CAP Petite Enfance récemment).
Comme j’ai eu d’excellentes notes à mon oral et à mon rapport, je me suis dit qu’il serait intéressant de partager mon travail avec vous.
Autant vous dire que mes deux fils ont été super différents dans cette acquisition. Il n’y a pas vraiment de comparaisons possibles ! Mais j’ai tenté de tout brosser, ce qui fait un sacré long article^^
Âmes sensibles, ce billet contient 20 fois le mot caca, 21 fois le mot pipi, et 2 fois le mot zizi. Pardon.
L’apprentissage de la propreté commence à partir du moment où certains signaux sont au vert. C’est vrai qu’on entend beaucoup d’histoires à ce sujet, d’ailleurs pour moi ça reste l’une des acquisitions les plus « jugées » avec la marche, l’arrêt de la tétine et l’apprentissage de la lecture. Comme si à tel âge il fallait avoir débloqué une compétence pour être normal.
On entend donc de TOUT dans le domaine de la propreté. ça varie d’un foyer à l’autre mais aussi d’une époque à l’autre, d’une philosophie à l’autre.
Quand l’enfant est-il prêt ?
Conditions de maturité :
– Physiologique : maîtrise des sphincters (astuce : on a tendance à dire que lorsqu’un enfant est physiquement capable de descendre seul les escaliers (sur deux jambes), alors physiologiquement, ses sphincters sont prêts.)
– Nerveuse : les nerfs sensitifs expriment la sensation de vessie pleine ou d’envie d’aller à la selle.
– Intellectuelle : il comprend ce que signifie « pipi » et « caca ». Il est capable de se faire comprendre, même s’il ne parle pas.
– Affective : il se sent assez en sécurité affective pour être prêt à grandir.
Les signes qui indiquent que l’enfant est prêt :
-Il est capable de prévenir lorsqu’il a envie d’uriner ou de déféquer. Le vocabulaire n’est pas indispensable pour être prêt, le langage corporel peut suffire, mais il faut que le parent soit à l’écoute.
– Il est capable d’aller aux toilettes de façon autonome : se déplacer dans la maison, peut-être ouvrir la porte qui le sépare du pot ou des WC, enlever son pantalon, s’asseoir et se relever seul des toilettes.
– Il est capable d’exprimer un besoin d’aide (pour retirer un bouton, des collants, ou pour aider au nettoyage des fesses, si besoin est.)
– Il est capable de comprendre lorsqu’on lui demandes’il a envie d’aller aux toilettes. (Ce qui ne signifie pas qu’il vous donnera toujours la bonne réponse ^^)
Tous les signes n’ont pas besoin d’être au vert, mais une majorité, je dirai, pour vous assurer un apprentissage sans forcing !
L’enfant doit avoir envie de grandir (ne plus porter de couche, symboliquement, c’est énorme pour lui ! Pour nous aussi d’ailleurs.). C’est souvent freiné par l’arrivée d’un petit frère/d’une petite soeur ou le sentiment que plus il grandit, moins vous vous préoccupez de lui. Ou plus il grandit, plus il sera forcé d’aller à l’école, par exemple. Il doit avoir une bonne relation avec ses parents, parce qu’à cet âge, faire caca c’est donner un cadeau à ses parents. Si cela se passe mal entre eux, il n’aura pas envie d’offrir ce présent à ses parents. Quand je dis se passe mal, ça ne signifie pas qu’il pense que vous ne l’aimez pas, hein. ça veut dire qu’il y a des choses qui ne sont pas à la bonne place selon lui (vous passez trop de temps sur votre téléphone, pas assez présent, pas assez doux, trop autoritaire, trop violent… La liste est longue… Et dure à encaisser, je l’admets!) ça fonctionne aussi si y’a des gros chamboulements dans la vie personnelle, assurément.
Attention : Ces conseils peuvent être controversé pour les parents qui pratiquent la HNI (Hygiène Naturelle Infantile), je respecte et admire les parents qui se sont lancés dans cette aventure, mais pour moi, lorsqu’on pratique la HNI, on n’éduque pas son enfant à la propreté, par conséquent, les conseils donnés sur ce billet ne s’appliquent pas. La HNI c’est une philosophie, un processus sur le long terme… Donc oui, quand je dis que le corps n ‘est pas mature pour l’enfant de six mois pour être propre, je parle dans le cas où un parent attendrait de son enfant qu’il soit capable, à 6 mois, d’aller seul sur les WC. Si vous pratiquez la HNI et que vous avez un enfant de 6 mois qui est propre, n’hésitez pas à m’envoyer un commentaire ! Je ne pense pas avoir la science infuse, et c’est toujours intéressant les témoignages de pratiques qui diffèrent !
Mais voilà, pour ceux qui tiennent à apprendre à leur enfant la continence de façon … traditionnelle… J’espère que mes conseils vous seront utiles (et n’hésitez pas, là encore, à parler de votre expérience ou démentir mes dires. Je rappelle que je suis toujours « en apprentissage » dans ma vie 🙂 )
Les étapes
Elles ne se font pas toujours dans l’ordre. Même parfois, elles ne sont pas toutes présentes. Mais ce sont des repères pour les parents qui recherchent avidement des indices sur l’évolution dans l’apprentissage de leur enfant. Donc ne vous fiez pas à l’ordre, c’est juste pour que ça fasse « liste claire ».
- L’enfant tire sur sa couche, ou retire sa couche quand elle est souillée
- L’enfant dit ou signe « pipi » « caca » « couche ». Il comprend les mots, même s’il les mélange. Il sait ce que cela représente.
- L’enfant est familier avec l’objet « pot » ou les WC (ou le réducteur). Il le connaît. Il sait ce que c’est. Le nomme éventuellement
- L’enfant tire sur sa couche ou retire sa couche AVANT qu’elle ne soit souillée
- L’enfant est invité à s’asseoir sur le pot, sur les WC, hors condition. Juste pour essayer. Comme un jouet, comme une chaise. Le parent parle alors de l’endroit où il est, ce à quoi il sert etc.
- L’enfant est invité à s’asseoit sur le pot/WC/réducteur alors qu’il a envie de faire pipi/caca et qu’il ne l’a pas encore fait.
- L’enfant fait son premier pipi/caca dans le pot/sur les WC (c’est la teuf à la maison haha) (et là on a tous la chanson de « allô maman ici bébé » dans la tête. Non?)
- L’enfant réitère
- L’enfant fait une pause (ouais, ce serait trop beau hein? xD) il prend conscience qu’il a un contrôle sur son corps. Que son parent n’a pas. Sur la réaction de son parent, également. Alors… C’est lui le maître du CACA o/ (pardon)
- L’enfant a des accidents qui l’aident à prendre conscience que sans couche, ça n’est pas sec. Et prendre le réflexe d’aller sur le pot dès qu’il sent l’envie, plutôt que de mouiller son pantalon.
- L’enfant prend le rythme. D’abord le jour, puis la sieste, puis la nuit. Les accidents s’espacent, mais il peut en arriver encore looooongtemps (surtout la nuit).
Les Conseils (à prendre et à laisser, selon les maisons)
Moi j’suis Serdaigle, et vous?
1 : Laisser l’enfant évoluer à son rythme, même si tous les petits copains de la crèche sont déjà en slip. Un apprentissage mené par l’enfant sera toujours plus rapide et avec moins d’accidents de parcours si l’enfant en a envie, se sent prêt, se sent sécurisé.
2 : C’est plus facile si l’enfant sait déjà marcher, car il peut lui même vagabonder jusqu’à son pot.
3 : Expliquer à l’enfant ce qu’est le pipi et le caca. Que ce sont des déchets, et qu’ils ne font pas partie de l’enfant.
Certaines d’entre vous ont peut-être eu des enfants qui pleuraient quand on jetait leur caca à la poubelle ou dans les WC. C’est normal. A un certain âge, l’enfant pense que c’est un morceau de lui. Que c’est précieux. Il faut bien prendre le temps de poser des mots sur les émotions, d’expliquer les choses. La communication c’est la clé. La confiance, aussi.
3b : Conseils pour parler du pipi et du caca : les livres qui parlent de selles, de mictions, ou de pot (bien que je n’en aie moi-même jamais utilisé), les livres d’anatomie imagés (pour enfant) : ça, oui, j’utilise. Mes enfants sont familiers avec le système digestif. Ils savent que la nourriture est transformée en caca et en pipi, et que c’est tout ce qui ne sert pas d’énergie dans leur corps qui est rejeté de leur corps par leur zizi et leurs fesses. Ne pas avoir peur d’employer les mots en les condamnant au rang de gros mot si les enfants les utilisent…
4 : On commence la propreté avec des « moments » et pas cash une journée ! ça peut paraître idiot, mais c’est le meilleur moyen de l’encourager. Il n’est pas mis en échec, donc il va de plus en plus loin. Par exemple, vous savez que vous êtes entièrement disponible pour lui entre 17h et 18h, alors vous décidez que c’est le créneau fesses-à-l’air ou petit slip (si bien sûr en amont il en a fait la requête ! Et on lui propose toujours avant!)
5 : On laisse le pot à proximité (c’est mieux dans un endroit intime, mais y’a des enfants qui se fichent de faire pipi au milieu du salon dans leur pot, devant un bouquin, ou en jouant aux Duplo.)
6 : On communique, on parle, on aide, on pose des mots, on est présent et à l’écoute. Pas question de le laisser vagabonder sans couche sans lui proposer régulièrement de se recentrer sur ses sensations corporelles.
7 : On encourage sans en faire des caisses (je conseille celui-là, mais je ne l’applique pas XD Je me reprends en ce moment, mais c’est difficiiiiile ! Moi je fais péter les confettis à chaque coup sans déconner.)
8 : Quand on familiarise l’enfant au pot, certains pensent à poser Doudou dessus pour que l’enfant imite. Je n’ai jamais testé (sauf pour la photo ci-dessous, et mon fils s’est empressé de dire que c’était inutile parce que Doudou n’avait pas de trou des fesses…), mais ça ne m’étonnerait pas que ce soit efficace ! Par l’imitation, quoi.
8b : Même principe, théoriquement en tant que parent, la pudeur aux WC, on n’en a plus vraiment, alors le laisser en profiter pour vous regarder vous asseoir, faire pipi, prendre le papier toilette, etc. ça l’aide à imiter.
9 : On suit son rythme (oui je me répète un peu) ! Si l’enfant ne veut pas mettre de couche à la sieste, soit ! Moi la première fois, j’avais glissé une serviette de toilette entre l’alèse et le draps #jamaistrop mais je ne me voyais pas dire à mon fils « non non c’est la couche la sieste car tu ne portes plus de couches la journée que depuis trois jours ». Ben, il n’a jamais fait pipi au lit (encore). C’est valable aussi quand on cherche à le presser, quand il fait des « retours arrière » qui durent des semaines où il ne veut plus poser ses fesses sur le pot… On le suit, on l’écoute, on dialogue, on est présent, et on est.. PATIENT XD
10 : On le laisse les fesses à l’air 🙂 Ou en slip (même s’il n’est pas propre et qu’il a des accidents, sauf si ça le dérange et qu’il se sent humilié, là on remet des couches.) On prévoit les serpillères, et d’être au taquet pour ne pas qu’il glisse dans son pipi haha. S’il comprend que quand il n’a pas de couche, il est mouillé, ça risque de le gêner, et donc il peut faire le lien culotte = se retenir ou pot.
Attention, je passe du côté obscur en parlant des choses à éviter !
Si vous utilisez ces méthodes, je ne vais pas vous envoyer brûler au bûcher, mais c’est mon opinion de maman, ET de professionnelle. De plus, seuls les parents qui essaient, échouent, recommencent et tâtonnent trouvent à un moment la bonne méthode. A prendre, ou à laisser. Mais si vous utilisez ces méthodes et qu’elles s’avèrent inefficaces.. Se référer à celles du dessus !
8 : Ne pas utiliser de gommettes « qui sourient/qui font la tête » comme si c’était mal qu’ils n’aient pas fait sur le pot. Je ne juge pas celles qui le font, je donne mes conseils.. Et je ne pense pas que ce soit rendre un énorme service que de sous entendre que c’est bien ou que ce n’est pas bien. Etre continent, c’est normal. C’est comme marcher. Il faut encourager, évidemment. Mais sans en faire des caisses (ce qui n’est franchement pas évident !) Dans ce genre de méhode « bien/pas bien », l’oeil de l’enfant est toujours attiré sur le « pas bien ». A éviter, donc ! Après, certaines ne collent une gommette que quand « c’est bon » (c’est déjà une méthode bien plus douce), mais à choisir, je ne suis pas super partisane non plus parce qu’il y a un côté récompense qui me gêne :3 Mais bon, ça paraît déjà « borderline » pour mon époux, alors… XD
9 : On évite les comparaisons ! Avec les copains, le frère, la soeur (je ne parle même pas des twins xD), la compétition c’est le mal ^^ On pourrait croire que ça pousse l’enfant comparé à se mettre au niveau, mais la plupart du temps, ça décourage… Suffit de penser à ce que ça nous fait à nous quand on nous compare au voisin x)
10 : On évite les récompenses : C’est vrai que ça aussi c’est difficile de ne pas vouloir les féliciter en leur faisant encore plus plaisir qu’un bravo ! Mais les récompenses, c’est la porte ouverte à la manipulation du « donnant-donnant », même inconsciemment. Peut-être votre enfant va se dire « si je fais pipi, j’ai un cadeau », et d’un coup, ce sera normal qu’il fasse pipi, donc vous ne donnerez plus de cadeau, alors il ne verra plus l’intérêt et recommencera à souiller son pantalon. C’est un exemple parmi d’autres, mais c’est le plus pertinent !
11 : « Pas de retour en arrière » : je ne suis pas d’accord avec cette phrase. Là c’est vraiment hyper perso. Je pense qu’avant tout, il faut qu’on écoute nos enfants. Si un jour, notre enfant est crevé, n’a pas le courage, n’a pas envie, n’a pas le moral, et qu’il réclame une couche (et que vous en avez, hein, évidemment si vous n’avez plus de stock la question ne se pose pas), je ne pense pas qu’il soit vraiment bénéfique de forcer en disant « trop tard t’es propre, t’as plus de couches ».
Pour l’anecdote, notre fils aîné est retourné aux couches nocturnes, alors qu’il était propre, parce qu’il est terrorisé à l’idée de faire pipi dans son lit. Il se rassure comme ça. Nous n’avons pas encore trouvé le moyen de le réconforter à ce niveau, et nous avons bien conscience que c’est un « problème affectif ». Du coup, on est présent, on repropose tous les soirs s’il veut dormir en pyjama sans couche, et on attend avec impatience le moment où il sera prêt. Oui, ses cinq ans approchent et j’angoisse de plus en plus. Mais je m’efforce à nous faire confiance, et je suis convaincue que tout cela sera derrière nous très bientôt. Après tout… On a eu quelques mois très difficiles niveau rythme et nouveautés, ici.
Se sentir écouté pour l’enfant c’est à mon sens son meilleur moyen de tout réussir dans la vie. C’est mon expérience personnelle qui parle.
12 : A l’inverse, je ne suis pas non plus d’accord avec le fait de remettre une couche « si ça nous saoule tous ces accidents ». On en parle avec l’enfant. Soit il est d’accord, et dans ce cas, c’est qu’il n’était pas vraiment prêt affectivement, ou qu’il a besoin de se rassurer encore un peu avant d’être au taquet, soit il n’est pas d’accord et on ne force pas. Remettre une couche à un enfant qui veut être grand (même s’il a des accidents, et même s’ils sont nombreux), ça peut être hyper dur pour eux… J’en ai fait l’expérience très douloureuse en stage, une petite fille qui m’a raconté une histoire qui m’a fendu le coeur… Je déconseille, donc !
12 : Je ne suis pas non plus partisane des « moments pots ». Je sais que c’est quelque chose qui se fait beaucoup, surtout en structure, et surtout que nos enfants ont tendance à être réglés comme des horloges, mais justement. Leur corps est une horloge à lui tout seul. Si l’on met, nous, des créneaux extérieurs aux besoins qu’il ressent à l’intérieur, ça nous aide nous (forcément) à savoir qu’on l’a mis sur le pot à intervalle régulier et donc, par logique, il va forcément faire à un moment ou l’autre, mais ça s’aparentra plus à du « reflèxe de Pavlov » qu’à véritablement la sensation de son corps. Il ne se dira pas « tiens, ma vessie est pleine, j’ai envie de faire pipi, je vais sur le pot », mais « tiens, on vient de finir de lire le livre d’après manger, c’est l’heure du pot ».
13 : On ne dispute pas un enfant qui s’oublie. On ne le punit pas non plus. Même si c’est la huitième fois de la journée, et que vous êtes fatiguée, et que ça vous gave les lessives et tout et tout… Ce n’est pas de sa faute. Patience, empathie, amour et encore patience. Et même s’il le fait exprès (ce qui peut carrément être le cas), on essaie de comprendre, d’aider, on ne relève pas l’incident. Votre enfant est assez humilié comme ça, pas besoin d’en rajouter une couche (sans jeu de mot). Et pour les enfants qui font consciemment sur eux pour attirer l’attention…. Ben j’ai donné la réponse dans la phrase hein. C’est à nous, parent, de se remettre en question. On n’a pas à punir un enfant qui nous montre qu’un truc ne va pas. Même si c’est dur à avaler (ça ne fait pas de lui un enfant roi. On parle de pipi là, pas d’écrire « omar m’a tuer » en caca sur les murs !)
Je m’excuse pour cette partie un peu brutale mais ne vous méprenez pas : je ne juge personne. On est humain, on essaie, on reproduit, on tente… Ces derniers points sont tous le résultat d’expériences personnelles, donc forcément, si vous me demandez mon avis, je vous le donne, après j’ai tenté de ne pas trop me la jouer alarmiste mais c’est un peu difficile de vous expliquer en quoi je ne suis pas pour ces méthodes sans expliquer pourquoi. Voilà voilà, j’envoie de l’amour et du courage à tout le monde !
F.A.Q
Sur facebook et instagram, je vous ai proposé plusieurs thèmes et vous avez été nombreuses à choisir celui-ci. Vous y avez mêlé un peu de votre tourment personnel. Je voulais donc en parler dans le billet pour répondre au plus près à vos interrogations (bien que je ne sois pas professeur en acquisition de la propreté, mais ça peut quand même servir à d’autres mamans)
- Sachez que ce n’est pas obligatoire d’être propre pour entrer en maternelle. Oui, c’est ce que l’on nous dit, oui c’est mieux, oui c’est l’âge, mais techniquement, l’école ne peut pas refuser un enfant qui n’est pas continent, donc la grosse trouille de lui faire louper sa rentrée pour cause de pipi mal géré, on oublie ! (bon évidemment, toutes les écoles vous diront l’inverse, mais y’a pas un seul texte de loi qui exige que l’enfant ne porte plus de couche. C’est juste sacrément plus pratique, et de toute façon c’est quand même vachement mieux pour les enfants), mais je trouve qu’une fois qu’on a cette information sous le nez, on se détend un peu du string ! (même si on souhaite toujours que notre enfant soit pas le seul en couche de l’école quoi :D)
Pour ma part, l’acquisition de la propreté ça a été LE TRUC qui m’a stressée pour mon fils aîné (propre à deux semaines de la rentrée), et là en connaissant cette info, et en sachant que Hibou est de fin d’année donc va faire sa rentrée à 2 ans et 10 mois, je ne me suis mise aucune pression. Résultat il a deux ans et trois mois, et il est propre (diurne). Est-ce lié ? Est-ce que c’est parce que c’est un second ? Je ne sais pas, mais je suis impressionnée de le voir gérer sa miction et ses selles si bien (il ne fait pas d’accident, il sent dans son corps son envie, et c’est extraordinaire.) - « Il s’en fiche d’avoir la couche sale » : C’est souvent, j’ai l’impression. Alors est-ce qu’il s’en fiche vraiment, est-ce qu’il est gêné d’avoir fait caca mais n’ose pas le dire, est-ce qu’il trouve ça normal… Je ne sais pas. Mais ce qui est sûr c’est qu’à cet âge, le caca représente une part de lui, donc avoir fait caca dans sa couche, c’est juste la continuité de lui qui est sortie de son corps.
- « C’est la crise » : là j’ai envie de dire, ne force pas. Parfois, je passais des semaines entières à proposer le pot à mon grand à chaque pipi, refusé à chaque fois (alors qu’il avait déjà fait dessus plusieurs mois), c’est frustrant pour nous, mais pour eux, il y a une logique. Ou un traumatisme, c’est possible aussi. On n’est pas dans leur tête, mais soit ils sont gênés par quelque chose, soit ils sont pas prêts, soit ils sont contrariés… Le caca représente un cadeau inestimable à leurs yeux, alors si vous vous êtes disputés quelques heures avant, il n’a ptêt pas envie de vous faire ce cadeau, qui sait !
- « Je ne veux pas aller sur le pot » : Eh bien, le message est clair… Il faut être patient, continuer de reproposer continuellement..
Mon petit (2 ans et 3 mois, donc), ne voulait pas poser ses fesses sur le pot ou les WC ou autre. Tous les signaux physiques, neurologiques étaient au vert, mais rien à faire ! Il avait beau gérer ses envies, se retenir (par exemple il n’aime pas faire pipi dans le bain, alors il se retenait, je lui mettais une couche, et il faisait dedans u_u’), du coup il était prêt, sauf ce déclic de s’asseoir. Peut-être qu’il y a autre chose.
Et, sans jugement aucun, on évite de dire « pourquoi tu as fait dans ta couche? » parce que parfois ils n’en ont pas conscience, et surtout ça peut sonner comme une accusation =)
Une proposition de reformulation : « Je vois que tu as fait caca dans ta couche (ou je sens plutôt haha), est-ce que tu n’as pas eu le temps d’aller au pot ? Tu n’as pas eu envie? » etc. C’est toujours plus efficace de formuler pour qu’il réponde « oui » que pour qu’il réponde une véritable réponse ! - « Pas de souci pour le pipi mais le caca ça coince » : On en revient au « caca cadeau » (vous aussi vous imaginez une jolie selle enrubannée ? ^^’) Puisqu’il est plus simple, en théorie, de gérer la propreté de la selle avant la miction (car moins nombreux, plus réguliers, tout ça tout ça), si c’est l’inverse qui se produit, on peut être presque sûr qu’il y a un souci affectif là-dessous ! Un gros changement dans la famille, un déménagement, une petite soeur, des parents qui se disputent, un enfant qui ne veut pas grandir… La liste est longue ! Je ne veux pas vous inquiéter, mais ça peut donner une piste. Par exemple, vous savez qu’en ce moment vous êtes moins dispo pour votre enfant, vous vous sentez pas bien (ils ressentent tout), il ne veut pas faire caca sur le pot, peut-être y a-t-il un lien, et trouveriez-vous un moyen d’être plus à son écoute, de vous reconnecter à lui, afin de l’aider à débloquer cette situation ?
- Il n’y a pas d’âge pour la propreté. Juste une moyenne et des « obligations » de la société, alors pas de panique !
Je crois que j’ai fait le tour…
N’hésitez pas à partager vos astuces ! Ce billet ne sera jamais assez complet ^^’
Comme toi on est en plein dedans avec Petit Lou (2 ans et 5 mois dans quelques jours). Etonnament chez nous (ca a été pareil pour son frère) ils sont propre la nuit avant d’être propre le jour.
On a fait plusieurs « essai » de propreté depuis l’été dernier mais Petit Lou n’étais pas vraiment prés donc on n’a pas insisté. Et il y a presque 2 semaines, un soir il nous a demandé de dormir sans couche on lui a dit ok (et moi je n’ai pas dormi en attendant qu’il m’appelle!) et tout c’est bien passé. Depuis presque 2 semaines donc, il ne met plus de couche la nuit et la journée non plus (mais là il y a encore des accidents mais de moins en moins je trouve).
Par contre quand on doit partir à un endroit où on n’est pas sûr d’avoir accés à des WC (pour l’instant il n’arrive pas encore à faire pipi debout) je lui demande s’il est d’accord de remettre une couche et il me répond oui (mais bien souvent quand on rentre la couche est sèche) mais ca nous rassure tous les 2 pour le moment.
Du coup on se la prend cool et on ne stresse pas.
Pour Petit Chou, ca a été super rapide. A 22 mois il a décidé qu’il ne voulait plus de couche et en 1 semaine il n’y a plus eu d’accidents. Et bien avant d’enlever sa couche, elle était sèche tous les matins. Depuis il a du avoir 3 accidents en tout et pour tout en 2 ans et demi.
Peut-être que comme ils dorment, ils peuvent se retenir, alors que le jour en étant éveillés ils ont conscience de leur envie ? Aucune idée ^^’
C’est génial que ça ait marché ! Ici il y a quelques jours, Hibou a voulu, on a ôté la couche, on a lavé les draps haha ! Mais bon, on a encore bien le temps <3
C'est cool aussi que tu puisses gérer la couche "de sortie", c'est quelque chose qui angoisse pas mal Papa Orange, ça, mais pour le coup, notre Hibou nous a montré qu'il gérait très bien ce week-end <3 Une première !
En tout cas, bonne mentalité !
Et super pour Petit Chou, pas en retard non plus celui-ci ! ^^
Je pense aussi que pendant leur sommeil, leur vessie se met peut être « au repos ». Ca m’angoissait un peu parce qu’en plus il boit pas mal pendant la nuit!
La « couche de sortie » c’est pratique qu’il soit d’accord surtout quand on doit aller chercher le grand frère à 11h30 et qu’il n’a pas fait le caca (qu’il fait habituellement le matin) parce que le temps d’aller à l’école et de rentrer à pieds c’est un peu embêtant d’avoir d’un accident car on n’a pas d’endroit pour le changer…
Ce soir il a fait un nouveau pas, on était à table, il a eu envie d’aller au toilette mais il voulait finir ce qu’il mangeait et du coup il a réussi à se retenir plus longtemps que d’habitude.
Tu as bien raison de ne pas brusquer ton petit Hibou, comme tu dis ils ont le temps!
C’est vrai que Petit Chou n’était pas en retard (et c’est le cas sur pas mal de choses, c’est même effrayant des fois!)
C’est effrayant oui ! mais si chouette ! <3 Super pour ton ptit Chou !
Le pipi doit ce faire assis pour les homme nous aussi les femmes peuvent le faire debout ou à moitié mais ce n’ai pas conseiller , si les hommes feraient tous pipi assis et bien il n’existerai plus les problèmes de prostate , les homme font pipi debout parce que c’est possible seulement ce n’est pas ça qu’il est conseillé de faire par exemple un homme qui a envie de faire caca mais qui ne sent pas trop l’envie et bien debout il reste avec son caca 💩 mais assis en faisant pipi il ce rendras compte que colonel caca arrive , à croupis ou sur des toilettes avec un marche pied par exemple tous le système de caca et de pipi ouvre grand ses portes pour se débarrasser des déchets mais on nous met dans la tête le pipi des monsieur debout tous ça a cause d’un certain misogyne de l’époque qui n’était pas médecin ,ni savant et encore moins scientifique seulement un type qui voulait ce faire de l’argent sur la santé des gens comme aujourd’hui ses pratiques continuent hélas , les communes on fait des pissoire ! pour homme car les femmes étaient à la maison et les hommes dehors tout simplement comme aujourd’hui les sociétés qui vendent dés arrêt de bus et s’en mettent pleins les poches, mais un jour nous comprendrons déjà il y a pleins de gens qui on compris mais l’info n’a pas encore bien circulé
Billet super complet ! Et toujours plein de bon sens et de bienveillance !
Ici, je suis hyper détendue du slip, au bout du 4 eme, la propreté, c’est un peu comme les premiers pas, ça se fait un peu tout seul, dans le brouhaha général :). Les twins ont 3 ans tout pile, ma fille a décidé d’utiliser les toilettes jours et nuit à 2 ans, et n’a jamais connu d’accident. Son frère refuse catégoriquement de retirer sa couche, pas grave. J’attend tranquillement qu’il se sente prêt… et effectivement, les bravos à chaque pipi, qui rejoignent ceux de l’assiette bien terminée, c’est inutile. Manger et aller aux toilettes sont des activités normales du corps, le jugement ( même positif) n’a pas lieu d’être !
Ahah « dans un brouaha général » <3 Tu as raison. Patience et Bienveillance, comme dit Maman Louve ! et AMEN pour ta dernière phrase !
Super billet hyper complet et qui rejoint complètement ma façon de faire. Mon fils a 2 ans et 8 mois et on est au point zéro ou presque (il y a eu deux cacas dans le pot je te dis pas la joie pour moi haha et ouais difficile de ne pas le manifester..!) bref je me stresse pas, je mise sur cet été avec deux mois les fesses à l’air pour qu’il soit prêt pour l’école même si j’ai horreur de dire cela. Dans sa crèche ils m’ont toujours dit de lui faire confiance et que quand lui serait prêt cela irait très vite. Il vaut mieux attendre que ça vienne de lui et que ça se fasse simplement plutôt que de faire ça sur des mois et des mois en le poussant, bref patience et bienveillance ! Merci pour ton billet, bisette.
Oui c’est encore plus difficile de retenir sa joie quand c’est aléatoire comme ça, je comprends bien ^^’
Comme je disais, Ici Loupi avait donc 3 ans et 4 mois quand il a finalement arrêté les couches, à 2 semaines de la rentrée (on a eu chaud)
J’avoue qu’à partir de ses trois ans j’ai commencé à être reloue ! Et du coup ben il devait bloquer, ou je sais pas. Et un moment j’ai laissé tomber parce que je me suis dit que je pourrai rien obtenir comme ça et bim. Propre. Jour et nuit.
Là je sens que je recommence à l’approche des cinq ans, mais je me suis promis de ne pas refaire la même erreur (il est en pleine énurésie nocturne secondaire, donc après avoir été propre pendant des mois et des mois, il recommence à porter des couches parce qu’il a peur de faire pipi au lit.) Je me dis que ça finira bien par passer <3
Le message est là en tout cas : se faire confiance, et je vois que c'est tout ce que tu fais !
Courage ! Vivement les slips ! xD
(Note, ça explique que j'aie vraiment du mal à retenir ma joie pour mon deuxième qui est tellement propre plus tôt... 2 ans et 3 mois, quoi, je m'en remets pas ! Mais j'oublie pas qu'il a un grand frère aussi. D'ailleurs depuis une semaine, plus de pot, plus que les WC et DEBOUT "comme papa et Axel" sauf qu'il est trop petit pour atteindre la cuvette.... C'est assez marrant l'ingéniosité du coup!)
Effectivement, il n’y a pas trop de règles en matière et ce qui conviendra à un enfant peut ne pas convenir à l’autre! Etre à l’écoute et patients! je crois que ce sont les vrais conseils universels 😉
Ici, parcours pour la propreté complexe! Propre le jour pour le pipi (sans jamais d’accident) à 3 ans pile. mais pas le caca! il attendait d’avoir la couche de la nuit pour faire! et puis, du jour au lendemain, 6 mois plus tard, il est allé au toilette pour le caca tout seul sans rien dire à personne et voilà! Mais, il restait la nuit…dur! dur! On a fait quelques essais mais toujours le pipi de 4h du mat et impossible de le réveiller pour qu’il fasse…donc on a été patients (mais impatients quand même lol) et bref, encore une fois, à 5 ans 10 mois (et ouais, pas dans la « norme » ) il a été propre la nuit du jour au lendemain (c’est le thème de mon dernier post d’ailleurs).
Bref, tout ça pour rassurer surtout les parents pour qui tout ne se passe pas selon les indicateurs « classiques ». Bon courage à tous les parents, ayez confiance en votre enfant 🙂
« Etre à l’écoute et patients! je crois que ce sont les vrais conseils universels »
Tout à fait !
Comme quoi, il lui suffisait d’être prêt <3 Et effectivement, c'est bien de souligner qu'on peut avoir un parcours atypique ! Après comme je disais, ce sont des repères pour les parents demandeurs... Mais les enfants sont tous si différents !
Merci pour cet article, (j’ai le droit de dire que je t’aime là?)
Chez nous, on en est à la pause après les débuts prometteurs … et ça me fait un bien fou de lire que c’est normal, vraiment. Juste un question, lors de la pause, on lâche l’affaire, logique. Mais comment sait-on qu’il est temps de retenter les slip? Y’a des signes? Genre les mêmes qu’au début (enlève sa couche, et cie)?
Chez nous, toutes les poupées, ainsi que les playmobils vont sur le pot/les toilettes (même les jouets aspergeurs, c’est pour dire XD) et il adore vider le pot.
J’avoue, je lui est proposé les gommettes pour commencer … par contre, je ne savais pas qu’il y en avait qui mettais aussi de gommettes « mauvais points » … vive le coté agréable du truc …
Je suis super d’accord avec tes points 9. à 13 En fait, je suis d’accord avec tes points « à ne pas faire », sauf les gommettes, même si clairement ici il s’en fiche en fait.
Je me demandais si c’était plus facile pour le deuxième qui voit aussi son frère. Chez toi oui, mais sans savoir si c’est ça. Perso, la rentrée ne me stress pas, il n’aura pas trois ans, si je suis toujours sans emplois (ce qui semble se profiler), je n’hésiterais pas à ne le mettre qu’à la demi-journée au début 😉
D’ailleurs, j’ai une question caca … depuis qu’on s’est lancé dans l’aventure de la continence, il se retient pour le caca et le fait souvent dans son sommeil (je suis passée maître dans l’art de changer une couche sas le réveiller trop à 22/23h). J’ai entendu dire que le blocage pouvait aussi venir du fait qu’ils ont l’habitude de le faire debout et non assis.
Ahah, on a toujours le droit de déborder d’amour <3
Pour retenter les slips je ne sais pas...J'ai envie de te dire de l'écouter ! Soit il va en parler pendant qu'il joue (je ne sais pas toi, mais ici toutes les poupées et peluches passent sur le pot par Hibou XD) soit il va en parler lui même (recommencer les premiers signes du premier round :D)
Après vraiment j'ai pas de réponse universelle... Je crois que tu sauras !
Ah bah tiens, tu réponds à ma phrase du dessus ! Ptêt que ça montre qu'il commence à intégrer le processus !
Justement, s'il s'en fiche des gommettes, est-ce vraiment utile?
Pour ce qui est du deuxième, ben là encore, je n'ai que l'expérience de mes propres enfants. Cela dit pour avoir bossé en crèche, il est évident que voir faire donne envie de faire.
Je n'avais jamais entendu parler du blocage debout/assis mais c'est pertinent !
Quels seraient vos conseils de livre sur l’anatomie imagée, de la nourriture au pipi/caca ?
Bonjour!
J’utilise un vieux livre que mon parrain m’avait offert quand j’avais une dizaine d’années.. Mais sinon j’ai aussi acheté un livre à Lidl qui semble pour les plus jeunes. Du moment qu’il y a des pages type calque pour superposer les différents appareils du corps humain, ils plaisent bien en général !
J’aime beaucoup la collection Fleurus (les grandes imageries), peut-être aller voir dans ce sens-là ?
Super ce petit blog 🙂
Alors moi je suis partisante de la méthode que tu appelles HNI (je ne découvre du coup ce terme donc merci).
Néanmoins pour faciliter le passage de la couche aux toilettes je conseil à tout les parents de pratiquer le change debout quand l’enfant le peut (et le veut). L’enfant qui devient alors actif lors de son change commence à effectuer des petits gestes qui lui permettront de devenir propre en douceur : se déshabiller, retirer sa couche, s’essuyer tout seul à l’aide d’un gant (ok c’est pas le mieux niveau hygiène mais je favorise toujours le développement de l’enfant 😊), jeter sa couche, se rhabiller, se laver les mains … et parfois l’enfant demande à faire un petit tour sur les toilettes (il ne fait pas toujours pipi ou caca mais c’est nécessaire pour lui, pour assimiler/apprivoiser les toilettes. Alors même si c’est pour «faire semblant» on dit oui).
Bon le maître mot c’est la patience, ça prend beaucoup de temps mais ça vaut le coup 😉
Les couches pull up aide beaucoup pour cette technique.
Plus on fait à la place de l’enfant, plus on le rend passif, moins son développement sera harmonieux.
Et puis surtout ayez confiance en vous et en lui ! Vous êtes de supers mamans et puis on a jamais vu d’adulte ne pas avoir réussi à acquérir la propreté et porter des couches 😅
Bon courage.
merci beaucoup pour ce post TRES intéressant ! Effectivement je n’ai pas parlé du change debout (alors que je l’ai largement utilisé et en crèche, et au sein de ma famille) c’est un conseil hyper utile, merci !!
Un article intéressant surtout que je ne sais pas par quel bout commencer. Enfin si, comme tu dis attendre que ma fille soit prête. Ma puce à 2 ans et 9 mois et ne veut pas entendre parler du pot.
Elle ne supporte pas le pot mais accepte de temps en temps d’aller sur le réducteur de toilettes. Mais elle nous des fois qu’elle est en train de faire pipi ou caca.
Je lui parle régulièrement du fait d’aller aux toilettes, je lui propose d’y aller, de retirer la couche. Rien n’y fait c’est non. Quand je lui en parle j’ai souvent droit « mais parce que maman j’ai pas envie! ». Je me tiens là c’est clair le sujet la gonfle!
Pourtant il y a des signes qui sont encourageants mais en dehors de la maison :
– À la crèche ca l’amuse de faire comme les autres et d’aller sur les petites toilettes, même si elle ne fait rien au final, elle répète tous les es gestes de la routine « pipi-caca »
– Il y a 10 jours elle était avec sa cousine de quasi 4 ans chez sa mamie et a voulu retirer sa couche. Ca a duré 2 jours mais n’a jamais voulu faire dans les toilettes pour autant. Une fois la cousine partie, la parenthèse propreté était refermée.
C’est vrai qu’on la conditionne « pour aller à l’école il faut faire pipi et caca dans les toilettes » et elle nous le répète souvent.
Sa petite sœur arrivera au mois de juillet et je sais que ça peut jouer car elle veut rester notre bébé.
Bref je suis un peu perdue dans tout ça et je n’ai pas envie de la contraindre à enlever d’autorité la couche pour qu’elle apprenne de force. Et pourtant c’est un conseil qu’on me donne régulièrement.
Ce qui me pose question c’est surtout pourquoi à la maison elle est autant en blocage. Elle peut se mettre en colère ou pleurer rien que de fait lui montrer le pot ou les toilettes et pourtant nous ne l’avons jamais forcée à s’asseoir dessus. Alors nous avons le temps d’ici septembre mais c’est vrai que ca pose question.
» je n’ai pas envie de la contraindre à enlever d’autorité la couche pour qu’elle apprenne de force. Et pourtant c’est un conseil qu’on me donne régulièrement. »
Désolée je vais être brutale parce que c’est un jugement, mais, les conseils que l’on donne qui contraignent l’enfant ne sont jamais bons. Ils sont tirés de la vieille école. Alors oui, ça marche, mais à quel prix ? Après, chacun chemine avec ses propres possibilités, mais à voir si ça vaut le coup.
Elle est peut-être pas en blocage, elle est ptêt tellement bien chez elle, tellement en sécurité, qu’elle SAIT que sa maman ne la forcera pas et attendra le bon moment. Mais je te souhaite du courage parce qu’entre théorie et pratique y’a un monde. Après si tu n’es pas à l’aise à l’idée d’écouter les conseils qui sont dans le forcing, sois sûre que ça ne fonctionnera pas ! ça ne marche que pour les gens qui sont convaincus, ce genre de méthode, j’ai l’impression.
Courage !
Merci beaucoup pour cet article très complet, je partage complètement tes conclusions (j’ai raconté cette acquisition chez nous ici https://biboulov.wordpress.com/2017/03/07/laventure-de-la-continence/), pour l’heure je fais beaucoup de lessives de draps suite aux nuits sans couche mais c’est la demande de ma fille et je respecte… a bientôt !
Oui, tant que ça vient d’elle, il faut suivre!
Bonjour, je viens juste de tomber sur votre article qui commence a dater un peu mais je tente quand même.
Alors voilà, J’ai débuter l’apprentissage de la propreté avec ma fille lorsqu’elle avait 18 mois environ. Au départ, elle faisait de temps à autres pipi dans le pot puis ensuite caca dans le pot même si le caca était plus rare que les pipis.
Puis ma mère a garder ma fille durant notre déménagement pendant 15 jours début mars. Et depuis ça, elle va sur le pot mais ne fait plus rien du tout. J’ai même tester avec le réducteur de WC + le marche pied, et toujours rien. Elle joue plus avec le papier toilette plutôt que de faire quelque chose aux toilettes lol.
Et pourtant je pense que ce n’est pas le pot qui la bloque puisque elle sait aller au wc et me montrer le pot et même faire le bruit du pipi : « Psiiiiiiii » lol
Du coup, auriez-vous des conseils et/ou astuces afin qu’elle puisse refaire comme avant dans le pot ?
Merci pour votre réponse.
Merci pour ce commentaire !
Il n’est pas rare qu’un enfant laisse de côté ses acquisitions juste avant d’être prêt. Peut-être qu’elle a emmagasiné toutes les informations nécessaires afin d’être continente, et qu’elle « process » intérieurement, pour pouvoir se lancer en toute sécurité ! De plus, il y a eu un événement perturbateur dans ses habitudes, je suis sûre que tout va rentrer dans l’ordre !
Continuez de proposer le pot, d’en parler, de l’encourager, et ça va revenir, peut-être même d’un coup d’un seul !
Bon courage ! Elle a l’air bien partie, votre choupette
Coucou les mamans
Moi aussi en plein dedans avec louis 2 ans et 9mois qui rentre en septembre….
Ma 1ere emmy 5ans qui a ete choqué de mon achat couches en periode de solde…. Nas jamais plus voulu en porter et jamais daccident 🎉🎊🎑🎊
Mais la pffffff…..
On etait pas mal
C’est a dire qui l’utilise le pot quand bon lui semble….
Les couches remplies a rabord ne le dérange absolument pas….
Faire pipi sur lui quand il est nus, ne le dérange absolument pas….
6 a 10 slips par jour….
Bref je pense quil nest pas prêt mais pourtant on avait lair detre sur la bonne route mais non….
Et la rentrée arrive je me suis mis la pression cest vrai mais aussi parce que emmener les couches tjrs avec nous 😖😖
Merci de votre article