Tu as cinq ans, mon fils.
« mon fils ».
Ces deux mots collés l’un à l »autre que je rêvais de prononcer. Ces deux mots qui ont pris un sens si fort, si puissant, si bouleversant. Toi, mon fils, aujourd’hui, tu souffles ta cinquième bougie (ou plus précisément, ta bougie en forme de 5)
« mon fils ».
Ces deux mots collés l’un à l »autre que je rêvais de prononcer. Ces deux mots qui ont pris un sens si fort, si puissant, si bouleversant. Toi, mon fils, aujourd’hui, tu souffles ta cinquième bougie (ou plus précisément, ta bougie en forme de 5)
CINQ.
C’est le nombre d’années où dans mon cœur c’est tous les jours le printemps .
Bien sûr, il y a quelques intempéries. Mais que serait un ciel clair dans la beauté des nuages ? Sans le bruit de l’orage ?
Premier printemps, tant de changement. Ta chambre dans laquelle tu n’as jamais dormi, et ce lait végétal qu’on a mis longtemps à trouver. Tes premiers sourires, tes premiers mots, tes premiers pas, tout fleurissait comme un cerisier au mois d’avril.

Second printemps, l’affirmation de soi, la découverte du non, mais du oui aussi. la découverte de ton propre pouvoir sur le monde. De tes droits. De t’exprimer. Le mariage de tes parents, l’amour toujours droit devant, et la famille qu’on a construit qui prend forme tout doucement.

Un tsunami de sentiments dans la troisième année, entre l’école, le petit frère, le déménagement… Ce petit garçon si curieux , si riche, si désireux d’apprendre… Ce petit garçon qui me rendait fière de jour en jour, qui faisait exploser mon coeur avec ses pourquoi, ses comment on fait, ses je fais tout seul.

La quatrième année, la découverte de tes passions, de tes motivations, de tes argumentations, de ton bilinguisme, de tous ces trésors enfouis en toi qui sortaient au grand jour comme les pétales d’une rose jusqu’alors en bouton.

La cinquième année, celle qui s’achève aujourd’hui, mue par notre énième déménagement, par la fleur que tu étais qui se fânait, qui ne comprenait pas…
Alors on t’a arrosé, on t’a mis sous globe, on a pris soin de toi de la même façon que le Petit Prince a pris soin de sa rose. Et tu t’es senti mieux. Tu as repris des couleurs, on a changé de routine, de région, de façon de vivre. On t’a écouté, tu nous as guidés. On t’a guidé. Nous nous sommes blottis les uns contre les autres, et on a pu voir des bourgeons apparaître. On n’a jamais été aussi bien, tous les quatre. Tu apportes à nos journées des rires qui résonnent contre les quatre murs de notre maison rose, tu sautes comme un kangourou à peu près partout, ta tête à l’envers trouve une surface à tout niveau pour faire des roulades et des poiriers. Tu as des choses à dire, des choses à explorer, des choses à escalader, des choses à pleurer. Tu as une amplitude si large de capacités. Tu vas devenir un homme extraordinaire.
Alors on t’a arrosé, on t’a mis sous globe, on a pris soin de toi de la même façon que le Petit Prince a pris soin de sa rose. Et tu t’es senti mieux. Tu as repris des couleurs, on a changé de routine, de région, de façon de vivre. On t’a écouté, tu nous as guidés. On t’a guidé. Nous nous sommes blottis les uns contre les autres, et on a pu voir des bourgeons apparaître. On n’a jamais été aussi bien, tous les quatre. Tu apportes à nos journées des rires qui résonnent contre les quatre murs de notre maison rose, tu sautes comme un kangourou à peu près partout, ta tête à l’envers trouve une surface à tout niveau pour faire des roulades et des poiriers. Tu as des choses à dire, des choses à explorer, des choses à escalader, des choses à pleurer. Tu as une amplitude si large de capacités. Tu vas devenir un homme extraordinaire.
Je t’écoute avec délice t’inventer des histoires, expliquer les règles de la maison à ton frère, nous solliciter (encore) pour des câlins et faire la cuisine avec ton père.

Cinq printemps, cinq merveilleuses années en ta compagnie. Tu es un spectacle au quotidien, un qui improvise et varie, un dont on ne peut pas se lasser.
Un spectacle de la nature, la beauté d’un jardin, la magie de la vie et de la création, tout ça, juste là sous mon nez.
Un spectacle de la nature, la beauté d’un jardin, la magie de la vie et de la création, tout ça, juste là sous mon nez.
Juste là sur mes genoux.
Mon amour de petit-fils que je ne vois pas assez souvent à mon gré mais dont je suis les si belles évolutions grâce à ta maman qui sait si bien conter, raconter, photographier son fils. Tu as 5 ans aujourd’hui. Déjà. Je me revois en train de lire le texto que ton papa m’a envoyé sitôt ta naissance m’indiquant à la fois que tu venais de naître et ton prénom : Axel est né à 16 h 10 (à moins que ce ne soit 16 h 20 je ne me rappelle plus très bien). J’ai été vite acheter un billet de train pour le soir même afin de faire ta connaissance le lendemain. Tu étais si beau, ET TU L’ES TOUJOURS. Tu as rendu, et tu rends fous de bonheur -avec ton petit frère maintenant, tes parents. Et cela me rends si heureuse de savoir ton papa et ta maman si heureux avec leur petite famille. Je t’aime Axel.
Si seulement le monde entier s’aimait autant que nous tous. : si tous les gars du monde voulaient se donner la main.
Ça m’a vraiment émue ce commentaire !
Tellement doux, poétique, beau ! <3 Bon anniversaire, mon filleul, toi qui as sans le vouloir éveillé mon envie d'avoir des enfants <3
Moh ❤❤❤❤
C est tellement beau et vrai qu il n y a rien à ajouter. Je t aime mon premier petit fils pour toujours 💛
❤❤❤❤❤🌟🌟🌟🌟
Très beau texte, très émouvant…
Oh merci <3 Il sort du coeur
Ohlalaaa !!! Beaucoup trop de choupitude pour ne pas verser ma larme 🙂 quelle émotion 😍 Joyeux Five 🙂
Bisous copi’net 😘😘😘
<3
je ne peux pas me permettre d’avoir les yeux qui brillent et qui coulent parce que je suis au boulot, mais la boule au ventre est bien là!! (est ce aussi parce que mon casse cou va avoir 5 ans aussi dans quelques jours….) c’est une superbe déclaration!!
oh <3 ça me touche beaucoup (hihi un ptit taureau?)