Vous le savez peut-être (si vous avez suivi sur instagram ce qui s’est passé pour moi hier, sinon bref topo)
- J’ai organisé un challenge yoga en avril (d’ailleurs si ça vous intéresse, je recommence le 9 juin ! Sur instagram, #oseleyogachallengetoi
- Je suis en train de réaliser un manuel de yoga pour débutant (qui a très très bien avancé)
- Les participantes de ce challenge de Yoga ont tenu à me faire un présent, en m’envoyant des photos d’elles inédites, en orange, en posture de yoga, et j’ai été bouleversée par tant de gratitude
Cela m’a inspiré quelques mots.
Je continue (car je crois que ça ne s’achève jamais vraiment) ma quête de développement personnel, afin de devenir celle que je souhaite être.
Entre la fatalité de se dire « c’est comme ça, j’ai été élevée de cette manière, je suis née ainsi » et le fait de se dire « non, ça me dérange de ne pas avoir confiance en les gens et de râler pour tout », il y a un monde. Le monde de l’épanouissement personnel (et de l’illumination).
J’ai commencé en novembre 2015 et j’ai bien cheminé déjà.
Depuis quelques semaines, mon intention principale était un énorme défi. Un gros morceau. Quelque chose qui va changer ma vie.
J’ai décidé de faire partie du Monde.
Moi, la fille marginale en décalage de tout, de tous, moi le Caliméro qui s’est toujours senti mal aimé, à côté de la plaque, seule au monde, même entourée. Moi la petite fille précoce tête d’ampoule que les gens maltraitaient, j’ai décidé d’aimer les hommes.
Je suis proche de la nature, des animaux et des enfants. Car ils sont authentiques. Ils vivent l’instant présent, et ont beaucoup à nous apprendre. Oui, on a beaucoup à apprendre en serrant son corps contre un tronc d’arbre, ou en regardant des fourmis s’atteler à leur tâche. On a énormément à apprendre en voyant un poulpe nager et se métamorphoser pour s’adapter à son environnement, on a beaucoup à apprendre en regardant les bébés éléphants apprendre à charger, et… Je ne parle même pas de nos propres enfants.
J’ai peur des hommes. Des femmes surtout. Des adultes en un mot.
Parce qu’ils me renvoient à ma plus grande peur : celle d’être abandonnée. Celle de ne pas être acceptée. Celle de ne pas appartenir à leur communauté.
J’aurais aimé recevoir ma lettre de Poudlard car j’ai toujours su que j’étais différente. Mais non, j’appartiens vraiment à la race humaine, et particulièrement aux moldus. XD
Alors, en prononçant cette attention il y a quelques semaines, j’ai voulu que l’on ne fasse plus qu’un. Me dire que chaque homme, chaque branche, chaque oisillon, tout n’est qu’une seule et même entité qui va dans le même sens : VIVRE. Profiter de la vie. Aimer et se rendre compte de la chance qu’on a d’être en vie.
J’me disais « oui mais les hommes sont cupides, avares, stupides, ignorants, se font du mal (ou du bien) pour satisfaire leur égo, sont égoïstes, et dans le déni total de tout. »
C’est sûr qu’avec cette image-là d’autrui, difficile de se faire des amis. Et de se sentir en appartenance. Et puis, j’ai lu, j’ai appris, j’ai compris.
Tout ça, ce sont des défauts que j’ai aussi. Je les ai car je suis humaine. Et je les hais. Alors, pour les « soigner », il me faut les accepter.
C’est sûr qu’avec cette image-là d’autrui, difficile de se faire des amis. Et de se sentir en appartenance. Et puis, j’ai lu, j’ai appris, j’ai compris.
Tout ça, ce sont des défauts que j’ai aussi. Je les ai car je suis humaine. Et je les hais. Alors, pour les « soigner », il me faut les accepter.
Mon empathie aidant, je me suis dit que, si moi j’aimais profondément les hommes au lieu de les craindre, si moi je m’efforçais de voir le beau, le doux, même chez ceux qui sont maladroits, qui ont l’air mauvais… Peut-être alors que je vibrerai sur la même fréquence que les êtres humains. Peut-être enfin que je me sentirai parmi eux.
C’est donc avec toute mon humilité que j’ai accepté cette idée : on attire à soi ce que nous sommes.
C’est dur à avaler, je vous le concède, surtout quand on s’est senti maltraité une bonne partie de sa jeunesse. Surtout quand on se fait trahir, ou pire encore : pourquoi m’as-tu fais ça, Monde ? Pour me montrer quelque chose ?
Assurément. Que c’était LA clé. Qu’en dépassant cela, je serai tellement plus heureuse. Et cette clé, elle a toujours été là. A l’intérieur de moi. En fait, c’est moi, la clé.
C’est dur à avaler, je vous le concède, surtout quand on s’est senti maltraité une bonne partie de sa jeunesse. Surtout quand on se fait trahir, ou pire encore : pourquoi m’as-tu fais ça, Monde ? Pour me montrer quelque chose ?
Assurément. Que c’était LA clé. Qu’en dépassant cela, je serai tellement plus heureuse. Et cette clé, elle a toujours été là. A l’intérieur de moi. En fait, c’est moi, la clé.
On attire à soi ce que nous sommes, lorsqu’on est face à des gens que l’on déteste, c’est comme un miroir. C’est toujours notre reflet. Face à nos amis, aux gens que l’on admire, on y voit des qualités si douces, parce qu’on les a au fond de nous, même si on ne s’en rend pas compte. Même si on ne se l’avoue pas.
Face à des gens qui nous exècrent, c’est difficile mais tellement plus intéressant : ils mettent en lumière notre part d’ombre, et c’est là que ça coince. Ce que l’on déteste en soi, c’est ce qui résonne en nous. C’est un problème que l’on porte en soi, qui nous gêne terriblement, que l’on n’assume pas.
Face à des gens qui nous exècrent, c’est difficile mais tellement plus intéressant : ils mettent en lumière notre part d’ombre, et c’est là que ça coince. Ce que l’on déteste en soi, c’est ce qui résonne en nous. C’est un problème que l’on porte en soi, qui nous gêne terriblement, que l’on n’assume pas.
Alors, il faut l’accepter. Il faut l’accueillir. Il faut se dire, d’accord, j’aime pas son comportement. Mais pourquoi ? Parce que je le reconnais, que je l’ai déjà ressenti, et parce que je déteste cette part de moi.
Okay, merci de m’avoir fait ce rappel, je vais bosser là-dessus.
Okay, merci de m’avoir fait ce rappel, je vais bosser là-dessus.
Hier, j’ai eu une belle démonstration de tout ce travail que je fais sur moi.
Hier, je me suis sentie appartenir au Monde.
Je me suis sentie connectée, comme une seule âme, à toute une communauté.
Hier, je me suis sentie appartenir au Monde.
Je me suis sentie connectée, comme une seule âme, à toute une communauté.
C’est exactement ce que je recherche, exactement ce que j’attire.
J’en suis fière, j’en suis émue, j’en suis encore plus déterminée.
Je vais être une femme très heureuse. Je le sais. Parce que vous êtes beaux, alors je le suis. Mes enfants vont grandir dans une famille si douce et si harmonieuse, et c’est grâce à toutes ces preuves que je reçois au quotidien. Hier, c’était par le biais de votre formidable attention. Tellement d’amour d’un coup, tellement de orange ! Submergée d’émotions positives.
Le monde devrait ressembler à ce que l’on a constuit ensemble.
On est le Monde, et on est le changement que l’on veut voir dans le Monde. (#gandhi)
J’ai espoir. J’ai la foi.
Merci. Namasté.
ça veut dire :« Le divin en moi honore le divin en vous », et hier, plus que jamais, ils se sont vus et connectés.
Super cette surprise !
Je participe au second challenge (je suis hyper enthousiaste parce que je me suis mise au yoga il y a peu) !
Bonne continuation à toi <3 Namasté <3
Trop chouette !!
Purée mais tu écris tellement bien!! Et je me reconnaîs tellement dans tout ce que tu dis…j’en pleure!
Quelle belle découverte que ton blog, que ta personne…
J’ai pas encore assez de force pour faire ton chemin, mais je me promets de le faire un jour, ou en tout cas faire MON chemin. Et le fait de l’envisager est déjà un premier pas selon moi.
En tout cas si je cherche le courage, la force et l’inspiration, je sais où me ressourcer @mamanorange 😉
Merci, vraiment!
Ouah, frissons !
Merci à toi pour toute cette gratitude ! <3 <3 <3
C'est moi qui vais pleurer maintenant.
Et tu as raison, le vouloir c'est déjà un très très grand pas !!
Je prends (enfin!!!) le temps de lire ton article…
Une fois de plus je suis sous le charme de tes mots et de ce qu’ils signifient…
Nous avons tous beaucoup de travail encore pour s’accepter soi et accepter les autres tels que nous sommes… Moi aussi, j’ai foi en l’humanité et j’espère que je la garderai longtemps.
J’ai l’impression de te l’avoir dit milles fois et de ne pouvoir te te le dire assez : Merci. Merci d’être celle que tu es! Merci de tous tes mots!
On attire à soi ce que nous sommes et j’ai l’impression que tu attires le meilleur moi!
Bises
Emilie (maman_deuxfoisplus)
oh que c’est mimi <3 Je me reconnais pas mal en toi donc je pense qu'effectivement, y'a une histoire de miroir là dessous ^^' :*