J’voulais pas parler de ça mais tant pis 😀
Je pourrai vous parler du débat « je montre/ je ne montre pas le visage de mon enfant « mais dans ce cas-là il est plutôt simple de comprendre la décision prise : volonté d’anonymat (hashtag blogueuse superstar) volonté de protection (hashtag maman parano ) ou volonté de ne pas trop en dévoiler sur sa vie perso (déjà qu’on balance pas mal)
Pour ma part, la décision m’est venue naturellement, alors que je mettais sans pudeur leur frimousse il y a encore quelques longs mois, comme une volonté de ne pas offrir aux gens qui se nourrissent des miettes de vie des autres un peu trop de matière.
Les semaines passant, c’est devenu normal et presque challengeant de faire passer des émotions et des messages avec des photos sans visage.
Mon mauvais départ de fille qui protège sa famille d’une forme malsaine et pleine d’ego s’est transformée en véritable expression artistique, presque poetique. Je suis à présent à mille lieues de mes pensées égotiques persuadée que l’on critique le visage de mes enfants entre copines vicelardes, mais j’ai gardé la dynamique, parce qu’à présent elle a du sens (et au passage, si tu veux connaître l’évolution et la frimousse de mes fils alors que tu fais partie de ma vie réelle, passe à la maison, quoi)
Mon mauvais départ de fille qui protège sa famille d’une forme malsaine et pleine d’ego s’est transformée en véritable expression artistique, presque poetique. Je suis à présent à mille lieues de mes pensées égotiques persuadée que l’on critique le visage de mes enfants entre copines vicelardes, mais j’ai gardé la dynamique, parce qu’à présent elle a du sens (et au passage, si tu veux connaître l’évolution et la frimousse de mes fils alors que tu fais partie de ma vie réelle, passe à la maison, quoi)
Bon. C’était pas le sujet mais finalement je parle trop comme d’hab

Entre trop parler et trop de pudeur
J’avais plutôt envie de papoter de ce paradoxe qui vise à parler de son quotidien , à partager et échanger des outils des pensées des choses qui résonnent chez les lecteurs pour se sentir moins seul s’encourager et se serrer les coudes … Mais tout en respectant la pudeur de nos enfants.
C’est vrai parfois j’aimerais vous parler de choses qui vont vraiment mal. Ou qui craignent un peu. Ou qui sont humiliantes. Mais comment utiliser les bons mots sans prendre le risque que ça colle à la peau de mes futurs ados ? Comment ne pas jouer en leur défaveur plus tard si des copains, d’une façon ou d’une autre, tombent sur des billets qui parlent de mes questions, mes doutes, notre parcours semé d’embûches ?
Imaginez la génération de nos enfants qui reconnaît en nous, les mamans, des visages familiers et va vicieusement sonder les billets pour y trouver des perles à recracher à nos enfants ?
-ahah j’ai vu une photo de toi avec du chocolat partout !
-hehe j’ai lu que tu faisais pipi au lit encore en maternelle !
-oh le bébé de sa maman qui dit qu’il supporte pas être loin d’elle !
-ahah trop la honte quand t’avais 2 ans t’as fait caca parterre
Bref…

Ce n’est pas que je ne vis pas d’épisodes honteux, et que je ne les assume pas, c’est que j’ai choisi de ne pas en parler pour ne pas laisser de trace sur la toile des faiblesses de mes enfants.
Ils en ont, ils sont humains. Je les accueille, je les écoutes, je les guide. Au sein de ma maison.
Mais j’ai regardé beaucoup trop de films. De dessins animés aussi. Et tout le monde sait que les grands méchants cherchent à tout prix la faiblesse pour vaincre les gentils. Pas envie que le talon d’achille de mon enfant soit balancé par sa propre mère quoi.
Mais j’ai regardé beaucoup trop de films. De dessins animés aussi. Et tout le monde sait que les grands méchants cherchent à tout prix la faiblesse pour vaincre les gentils. Pas envie que le talon d’achille de mon enfant soit balancé par sa propre mère quoi.
Oui, je me prends beaucoup la tête et je suis peut être particulièrement parano. Mais je n’ai pas eu une enfance facile d’un point de vue relationnel aux autres enfants, et donc c’est telle une louve que je surcouve mes Zouilles dans l’espoir de ne pas être celle qui fera tout foirer, juste parce qu’elle voulait trop raconter sa vie pour partager de façon super transparente son quotidien !
Alors je partage le plus beau le plus doux et le plus mémorable. Ce dont je veux me souvenir !

Je pense que l’on chemine tous de façon différente sur le sujet, et j’ai eu envie d’écrire ce petit billet, non pas pour que l’on se compare et que l’on se juge les uns les autres, vous commencez à me connaître, juste pour ne pas dire que l’harmonie de ma famille est au top h24, et aussi pour dire, à demi-mot, que j’ai besoin d’être entourée de mes amis, de ma famille dans les moments durs, sans forcément m’étaler sur la toile. Pas par peur de ne pas être à la hauteur de mon image (suffit de voir mes lives quoi haha), mais par pudeur envers ce que je pourrai dire d’eux. De nous.
J’ai envie que mes enfants sachent tout le bien que je pense d’eux. Parce que tout le mauvais, je l’accepte et il fait partie de nous, mais il se joue dans l’intimité, comme un combat incessant pour être dans l’empathie sans risquer de tâcher une future jeune vie qui, de base, ne sera pas facile à vivre. ^^
Même si je me rends compte du coup que, finalement, même en dresser un portrait lumineux peut aussi être sujet de moquerie
#tetedampoulefilsamaman
Mwarf. Espérons une cyber attaque d’ici là quoi.
J’ai adoré ton article !!!
Je pense pas que ce soit de la parano de voir les choses comme ça, je partage les mêmes idées, et on est pas les
seules.
Au contraire, c’est du bon sens. C’est le résultat d’une bonne analyse (à mon avis) du comportements, plutôt tristes, de certains internautes (bien souvent des ados ou jeunes adultes). Internet est un très bel outils (j’aurais du mal à m’en passer), mais il peut aussi être le fruit de beaucoup de maux avec les réseaux sociaux de type Facebook.
Je suis maman, et je conduis un car scolaire de l’école de ma fille. Je suis donc au contact quotidien de pas mal des enfants de mon village, des petits comme des ados. Du coup, je me rends compte bien malgré moi, des dérives des jeunes avec internet, alors additionné au « tumulte intérieur » que vit un adolescent, ça peut faire des dégâts.
Mais bon, je vais pas m’étaler plus la dessus…
Pour ce qui est de tes photos : J’ADORE !!!!!!!!!!!!!!
Merci beaucoup pour ton petit témoignage !! <3 Etale-toi, j'aime lire !!
Et merci pour les photos hihi
Très bel article et je suis d’accord avec toi. Le plus dur est de savoir où se situe la limite à ne pas franchir car même en publiant un article avec des faits positifs je pense que cela peut quand même se répercuter contre eux. A l’adolescence on ne sait pas ce qui leur passe par la tête. J’ai créé mon blog également pour garder des traces de nos beaux souvenirs en famille.
C’est vrai. D’ailleurs je pense que je fermerai mon blog lorsqu’ils arriveront au collège. Certes, il n’y a pas de photos de leur visage, mais il suffit que des camarades de classes sachent que c’est eux et ça suffit. Les situations mises en scène, même de dos, peuvent leur « mettre la honte », comme tu dis, on sait pas ce qui se passera dans leur tête à ce moment là !