Quand on croit en Dieu, on est tellement convaincu de sa présence dans notre vie qu’on la sent, on la voit. Et ça nous conforte dans notre foi.
A l’inverse, quelqu’un de sceptique qui est sûr que Dieu n’existe pas aura mille et une preuves sous ses yeux pour avancer ses dires.
Nous vivons dans un Monde de croyances multiples et variées. Lorsqu’on est assuré dans nos croyances, tout autour de nous s’aligne dessus.
Un religieux verra des signes, des miracles, des réponses à ses questions entendues, et sa confiance en Dieu accroîtra.
Un scientifique verra ses calculs, ses expériences, et ses décisions confirmées ou infirmées par la science.
La foi ne s’explique pas, ne s’impose pas et ne se partage qu’entre personnes convaincues.
Prêcher la bonne parole est vain avec quelqu’un qui n’est pas ouvert à la possibilité de croire en ce que vous voyez.
C’est valable pour tout ce en quoi nous croyons, pas uniquement la religion.
Les gens ne voient que ce qu’ils sont préparés à voir
Lorsque l’on dit « je ne crois que ce que je vois », il faut savoir que l’inverse est juste aussi : « Je ne vois que ce en quoi je crois ».
On puise nos forces, on puise nos faiblesses dans nos croyances. Si on se croit beau, intelligent et super cool, on le devient. Evidemment, c’est un peu plus compliqué que cela, et il ne suffit pas de le penser, mais dans l’idée, avoir foi en soi est la clé de beaucoup de choses.
Si au contraire on se sent bon à rien, maladroit, inutile et stupide, la vie va nous apporter comme des preuves de ce que l’on avance.
Nous sommes ce que nous pensons. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde
Une croyance, c’est une pensée construite qui nous est propre dont on a l’intime conviction qu’elle est juste. Elle nous sert de repère dans notre vie de tous les jours, et c’est grâce à cette pensée (que l’on croit valide) que l’on construit notre quotidien. Par exemple, quand je pense au plus profond de moi que je n’ai pas le droit à l’erreur, sinon je suis une ratée, cela influe mes choix, ma vie, ce que je vais oser accomplir avec cette pensée comme ancrage. Quand je commence à me dire que l’erreur est l’opportunité de recommencer en mieux, j’ouvre de nouveaux horizons, j’ose plus facilement, je tente, j’échoue, je recommence
Ever tried, ever failed, no matter. Try again, fail again, fail better. (Samuel Beckett <3 )
La petite voix négative dans notre tête, celle qui nous juge, nous humilie et nous blesse, est une vue de notre esprit qui crée un blocage mental et qui nous persuade qu’on est incapable dans la vie.
Comme cette voix nous accompagne depuis tout jeune, on pense qu’elle a raison. En fait non. Elle est là pour s’assurer qu’on se complaît dans ce qu’on vit, car plus on est malheureux, plus notre mental prend les commandes, plus on souffre et plus il est fort. Plus on croit en soi, plus on devient lumineux, moins y’a de place pour le mental de contrôler ce corps et plus on est capable.
C’est ce que l’on appelle les croyances limitantes. On en est tous blindés :
- Les hommes sont tous infidèles
- Les femmes ne sont pas faites pour travailler
- Les petits garçons ne doivent pas aimer jouer à la poupée
- Les petites filles doivent apprendre à être jolies
- Les femmes qui jurent c’est pas sexy
- Les hommes qui pleurent c’est honteux
- Les femmes qui fument c’est vulgaire
- Je ne suis pas digne d’être aimé-e
- Je suis né-e comme ça, je ne peux pas changer
- Je ne suis pas fait-e pour être mère/père
- Je ne gagnerai jamais correctement ma vie
- Je serai toujours seul-e
- Je suis maladroit-e
- Je suis trop vieux-vieille pour reprendre les études
- Je n’aime pas l’inconnu
- J’aime que l’on me plaigne, ça me donne l’impression d’exister
- Pour être belle, je dois souffrir
- Les gens riches n’ont pas de coeur
- Le monde ne tourne pas rond
etc.
Et regardons le monde. Regardons ce que l’on juge. Ce n’est pas de la lucidité, ce sont des croyances limitantes. A partir du moment où c’est négatif, c’est notre mental qui nous limite. On pourrait commencer à croire que le monde est magnifique, on le verrait ! Que le quotidien est merveilleux, on le vivrait !
Je crois à tort que je n’ai pas ma place dans ce monde. Et jusqu’à aujourd’hui, le monde m’a toujours montré que j’avais raison.
Je sais que c’est ma croyance limitante principale (l’une d’elles) et ce n’est pas parce que j’en ai conscience que d’un coup j’ai trouvé ma place ici-bas, mais ce qui est sûr c’est que, chaque jour, je me dis que c’est faux. Que j’ai un rôle à jouer (sinon je ne serai pas née) et ces derniers temps, les questions de légitimité et d’appartenance se bousculent en moi, mais je vois bien que ça évolue.
Si je me mets à croire que j’ai une place importante dans ce monde, et que je suis vouée à faire de grandes choses, je suis persuadée que la vie me donnera des preuves de ce en quoi je crois (si j’y crois sincèrement). Il n’est pas évident de rebooter notre cerveau et de détruire nos croyances limitantes, mais ça vaut le coup d’essayer !
C’est tellement dommage de brider notre potentiel parce qu’on est convaincu d’être un échec ambulant.
Combattons nos croyances limitantes !
1- La Loi d’attraction
Cette méthode permet d’attirer à nous du positif en réinitialisant nos pensées. Notre cerveau pense beaucoup au négatif. Transformons toutes ces phrases !
Pour maîtriser la loi d’attraction, il y a plein d’outils qui permettent de faire des exercices divers et variés pour modifier nos pensées limitantes et pour s’ouvrir à quelque chose de plus positif.
En 2015, je me sentais perdue. J’envisageais de me réorienter, et j’avais peur. Peur du changement, peur de me perdre au passage, peur de ne plus être moi-même. Quand on prend la décision de vivre de son art (et que l’on n’arrive pas vraiment à subvenir à ses besoins), décider de refaire des études pour réussir à vivre financièrement, c’est un choix qui pique l’égo (mais que je referai si je devais le revivre). Je me suis mise à pratiquer la loi d’attraction car je me sentais fâner. J’étais si blessée de m’être faite rattraper par la réalité, l’argent…
Et puis, j’ai trouvé un stage génial qui m’a fait prendre conscience que je ne partais pas vers un boulot alimentaire mais bien une nouvelle passion. J’ai commencé à gagner de nouveau ma croûte, à m’épanouir dans ce nouveau domaine, à accomplir de grands projets que je croyais garder comme rêves de jeune femme frustrée. Et je sais que c’est parce que j’ai arrêté de me lamenter, de croire que je ne valais rien, et de penser que j’étais une loseuse de service. J’ai mis de gros coups de pied aux fesses à ces croyances limitantes-là et je ne me suis jamais sentie aussi vivante.
Petits cahiers d’exercices :
J’ai utilisé le premier, et je continue de puiser dedans !
2- Les affirmations positives
La base en épanouissement personnel !
Le but c’est d’incruster des pensées positives dans son subconscient pour déloger les croyances limitantes. Puisqu’on se le répète, ça aura le même impact que d’avoir entendu toute sa vie « tu es petite » et de penser encore aujourd’hui, 29 ans et 1m65 plus tard, qu’on est toujours un nain de jardin. Aujourd’hui ce n’est plus vrai, mais je continue de croire que je suis petite !
Même idée : je me dis tous les jours que je mérite une vie magnifique, et chaque jour, l’univers m’apporte une preuve que j’adore ce que je vis.
Une affirmation se verbalise au présent, car cela donne l’impression que c’est déjà le cas. L’esprit ne faisant pas la différence… ça peut aider !
Quelques affirmations positives dans 3 domaines de vie :
A se répéter à volonté !
3- La visualisation ou rêves sans limites
On se détend, on ferme les yeux, et on s’imagine tel que l’on rêverait d’être, sans aucune limite.
Ce n’est pas pour se frustrer, mais plutôt pour noter où est-ce qu’on bloque. Ce que l’on désire au plus profond de son âme. Si l’on crée ce monde imaginaire avec tous nos rêves les plus fous, on peut ensuite savoir vers quel chemin s’orienter pour réaliser ce potentiel. Choisir une voie, un chemin qui permettrait de l’atteindre (au moins, l’un des rêves). Du moins, s’en rapprocher.
C’est un exercice hyper intéressant, mais gare à ne pas se conforter dans la rêverie ! Le but étant de le connecter au réel. Moins le fossé sera grand entre la vision et le réel, et plus on sera heureux !
4- Fake it until you make it
« Fais semblant jusqu’à ce que tu le deviennes » Il ne s’agit pas d’aller claquer de la thune qu’on n’a pas pour se donner l’impression qu’on est riche, mais dans l’idée c’est un peu ça. Encore une fois, le subconscient se nourrit de nos croyances, alors si on fait « comme si » on était riche, « comme si » on avait trouvé l’amour, « comme si » on était épanoui professionnellement, ce « fake », ce « faux », permettra de ressentir de vraies émotions liées à la situation. Et l’esprit ne fait pas la distinction entre rêve et réalité, quand il s’agit d’émotions (on a tous eu le coeur à mille à l’heure ou des larmes lors d’un cauchemar, une gène lors d’un rêve d’infidélité, ou des papillons dans un rêve de concrétisation). Alors, l’univers t’apporte ce sur quoi tu vibres.
5- Le tableau de vision
Mon outil préféré de la vie ^^
Il y a plusieurs façons de réaliser un tableau de vision, mais l’idée c’est de se concentrer sur quelque chose (un événement, un accomplissement) et de récolter des images, des mots qui inspirent cette vision. On découpe, on colle, et lorsqu’on le regarde, on se sent revigoré !
Mes tableaux de vision ont toujours eu comme sujet « ce que je veux pour moi dans la vie ».
Ils évoluent donc, mais ils sont très inspirants. Ils me parlent, me reboostent, je m’en nourris énormément.
Non, la vie n’est pas jouée d’avance. Non, ce n’est pas trop tard. Non, on n’est pas comme ça et puis c’est tout. Soit cela nous dérange et on prend les choses en main pour changer, soit c’est que cela nous satisfait. Il faut garder à l’esprit que rien n’est définitif. Pas même notre vie. Il faut accepter ce que l’on vit, sans se dire que c’est la fatalité, mais plutôt comme une prise de conscience, un point de départ pour travailler là-dessus et s’épanouir un peu plus.
C’était le billet illuminé du jour ! haha !
Fiouuuuu comment c’est vrai! Moi en ce moment je travaille sur la croyance limitante « je suis une angoissée de la vie » et je la remplace par un truc du genre « je suis sereine, zen, en accord avec moi meme »! Et tu as parfaitement raison => on vit ce que l’on vibre!! J’adore aussi le tableau de visualisation (en ce moment j’en ai un pour l’accouchement, prochain objectif 😋) et les phrases positives! Je mets les phrases positives sur le tableau de visualision et je l’imprime comme ça je le regarde matin et soir dans ma salle de bain – je le mets en fond d’écran et j’en ai une photo sur mon tel! Voilouuuuuuuu
Trop bien tout ça ! T’as bien raison !
Ton article me parle car je le fais depuis un moment mais c’est pas évident tous les jours
Oh que non, c’est même super difficile parfois… Moi, j’ai des tas de croyances limitantes donc c’est un peu marrant de parler de ce sujet et d’avoir toujours autant de mal sur certains domaines de vie ! Mais je suis sûre qu’avec acharnement et pratique, ça va le faire <3
Super article que je valide à 100% !
Je suis en pleine phase ou je dois déterminer ce que je veux vraiment. Quels sont les projets qui vont me faire vibrer. C’est pas si simple quand à coté on a sécurité financière etc.
Mais ça faut le coup et malgré tout, je ne pars jamais sans filet de sécurité. Maintenant, y a plus qu’à 🙂
Au pire puisque ce n’est que couché sur papier, tu peux tenter de faire une visualisation de ta vie « sans aucune contrainte », tu penses pas au fait que tu doives subvenir à tes besoins, ni rien, juste t’essaies de saisir ce qui te fait vibrer.
Ensuite tu regardes avec une vision plus.. hm… terre à terre, et ça te permet de voir ce que tu peux mettre en place dans cette voie-là sans forcément tout laisser tomber niveau sécurité ! ^^
<3 J'suis sûre que tu trouveras !