Plus je sonde au plus profond de moi,
Plus j’me permets d’être pleinement moi.
Les animaux ont toujours eu une grande place dans mon coeur. Dans ma vie. Si enfant j’ai côtoyé des chats, des chiens et un serpent, jeune adulte j’ai adopté un cochon d’Inde et des rats, pour recueillir en couple des chats (qui ont disparu en déménageant). Notre premier animal de famille a été un poisson combattant. Il a vécu longtemps. En partant vivre dans le sud, c’est deux petits humains et un énorme Stitch en peluche qui nous ont suivi.

Puis mon travail d’assmat’ m’avait pas donné envie de reprendre une bête à poil. Le temps a passé, il y a eu un nouveau bébé. Là encore, trop occupée à accompagner nos humains préférés.
Certains ont suivi notre petit jeu « dis oui pour un chat cheriiiii » À tel point que lorsqu’on a annoncé l’adoption de (feu) Nox et Lumos (le Bienheureux) nombreux ont été les messages s’exclamant « il a cédé ! «

Mais en vrai, c’est moi qui ne voulais pas d’animal. Pour mille raisons. Et mon mari était d’accord. Quand parfois l’un de nous, au coeur tout mou, avait envie d’une machine a ronron, il enquiquinait l’autre en chouinant, tout en étant très ok avec la décision commune (et j’avoue la plus Chouineuse c’était moi !)
Y’a eu tous ces appels, ces rêves, ces promenades chamaniques, et moi qui me suis connectée au monde animal. Sans le voir venir, sans effort, naturellement. Dans mes songes ou dans ma vie, ils me délivrent des messages, me guident, me donne de la force, un chemin, une perle de sagesse, une lueur d’espoir.

Puis il y a eu l’emmenagement ici… le confinement…Cette petite ville à échelle humaine qu’on connaît si peu et dans laquelle on se sent si bien. Il y a eu ces assos en détresse et nous, de l’amour et du temps à offrir. Il y a eu ces propositions, ces envies de mieux pour eux…et ces craquages. Il y a eu l’adoption de nos chats, l’écriture du livret d’accompagnement au deuil animal que ça m’a inspirée (💔) puis ce mois à être famille d’accueil. Il y a eu les photos pour aider les chats et les chiens à trouver des familles, puis le dog sitting. Il y a eu, petit à petit, toutes nos excuses pour ne pas avoir d’animaux qui ont fondu comme un sucre dans le café.

Et il y a eu la rencontre avec celui qui va partager notre quotidien, notre petit Ori.
Quand y’a de l’amour pour un, pour deux.. Y’a de l’amour pour tellement. Et pour tout le vivant 🌱
Je me permets d’accueillir le fait que mon âme est reliée aux animaux. Via des tirages d’oracle, via les animaux totem, via tout ce que ça m’inspire, et comme je capte les messages pour les retransmettre. Il y a de ces choses qui ne s’expliquent pas, qui se vivent et qui font du bien.
Ces dessins mandalas que je crée, ça a l’air de rien, mais c’est empreint d’une magie indicible.
Y’a du sacré là-dessous.

Alors, j’embrasse cette nouvelle vie de maman-chien. D’ailleurs, j’ai adoré passer mon adolescence avec un chien. Mon Labrador était un fidèle compagnon. Il m’en a fait voir de toutes les couleurs mais j’en garde une très tendre nostalgie. Il est mort quand je suis partie vivre dans le sud. Il a sonné la fin d’une ère, il a marqué ma vie. Je suis heureuse aujourd’hui, d’accueillir une petite âme quasiment jumeau de date de naissance, 19 ans après, pour créer un lien de loyauté, d’amour inconditionnel, et de respect du vivant d’une autre manière.
Et puis, c’est une super occasion de passer encore plus de temps dehors !

Tellement doux ❤️
Bienvenue Ori !